Michael Parks

par Lubo Bobek, traduction de monsieur X

18/01/10

Lubo Bobek, l'auteur de cette interview réalisée en 2005, outre qu'il m'avait fait découvrir Michael Parks, m'en avait en outre envoyé le texte original et m'avait autorisé à le traduire. Qu'il en soit ici encore remercié. Et que soit remercié aussi notre traducteur officiel, grâce à qui vous pouvez enfin, trois ans et demi après, lire la suite et la fin de cette interview. On peut aussi télécharger le Pdf original



Bonjour Michael, je suis heureux que nous ayons finalement cet entretien que nous attendions tous deux avec intérêt. Alors je vais commencer par un sujet très spécial, qui tient au coeur de beaucoup d'amoureux de la pipe, à savoir le Chicago Pipe Show 2005. Pouvez-vous dire vos impressions et la contribution de cet événement au monde des pipiers professionnels. Quelques pipiers renommés n'ont pas participé à l'exposition, Trever Talbert a même publié les raisons de son absence cette année, d'autres, comme Rainer Barbi et Paul Becker était présents parce qu'ils le trouvent important dans leur vie professionnelle. Alors, qu'est-ce qui était le plus important pour vous dans le Show de cette année, et quelles étaient les points positifs, négatifs , ainsi que les futures tendances qui ont été présentées ?

Le Chicago Pipe Show de 2005 a été un événement fantastique, comme chaque année. Essentiellement, y assister revient à se tenir dans le forum de la connaissance actuelle de la pipe. Les personnes avec le savoir-faire sont tout près de vous et il semble que chacun est un enthousiaste. Ceci contribue à créer une grande ambiance.

Ce qui m'a le plus impressionné cette année était la présence d'une nouvelle génération de pipiers. Si je dois souligner une tendance, c'est que l'intérêt pour la fabrication de pipes se développe. Je pense que ceci se produit parce que les gens découvrent que c'est relaxant et gratifiant, et que si c'est approché intelligemment, cela peut être productif.

Certains de ces artisans envisagent de devenir des professionnels à plein temps, d'autres sont à la recherche du plaisir d'un revenu partiel, et il y a ceux qui font simplement des pipes pour le plaisir. Remarquablement, ils constituent un groupe de personnes d'âges et de milieux très divers. Ce qui est le plus intéressant au sujet de ces artisans et ce qui les réunit est leur connaissance partagée de la fabrication des pipes. C'est un groupe de personnes bien informées, et les pipes qu'ils font le prouvent.

S'il y a quelque chose de négatif au sujet du Pipe Show de Chicago, je dirais seulement qu'il pourrait être plus grand !

Jeff (Gracik - Alan Pipes) a mentionné qu'il a passé du temps avec vous à Chicago, ce qui était de bonnes nouvelles pour moi. Je voudrais vous interroger au sujet des pipiers débutants : à votre avis, qui considérez-vous comme prometteur pour le futur monde des pipes ?

Stephen Downie est nouveau et créatif. Il y a également John Crosby, Rad Davis, Love Geiger, Jeff Gracik, Jack Howell, Gregor Lobnik, Kjeld Sorenson, et je pourrais continuer un bon moment avec cette liste !

A ce point, nous pouvons aller plus loin et et citer les noms de pipiers qui vous ont fait la plus grande impression et vous ont peut-être inspiré. Je sais que vous estimez le travail de Teddy Knudsen, Baldo Baldi et Julius Vesz. En fait, j'ai souvent mentionné ces noms dans notre forum de pipe. J'ai mentionné et montré des échantillons de formes uniques par Teddy, en liaison avec le sentiment semblable de Kent Rasmussen.
J'ai rendu hommage à Baldi pour son audace dans ses « hommage à Dali » et « hommage à Gaudi » et en son utilisation du passage à la chambre "de forme molle" ou des motifs architecturaux. En outre, nous avons plusieurs fois mentionné Jules Vesz en relation avec sa « Raindrop ». Qu'appréciez-vous le plus dans l'oeuvre de ces maîtres, et de quelle manière les voyez-vous comme uniques ?

Les pipes de ces maîtres sont impressionnantes. Pour dire les choses franchement, toute pipe qui présente un aspect séduisant peut avoir de l'influence sur mon travail, et ainsi je trouve de l'inspiration chez tous les pipiers.

Les pipes de Teddy Knudsen sont très raffinées. La couleur de ses finitions les plus claires est une crème fantastique et elles sont tellement polies qu'elles en semblent molles. Les formes de Knudsen sont aussi fluides, considérez juste les Horns et les Conches.

Baldo Baldi fait des formes fortes et affirmées qui ont une torsion moderniste et une frange architecturale, et la qualité de grain qu'il obtient est exceptionnelle.
Jules Vesz réalise également des formes fortes et affirmées, cependant que ses créations tendent à avoir des éléments historiques ou antiques.

Quelques autres pipiers que je trouve influents sont :

Poul Ilsted, dont les formes à panneaux sont audacieuses et raffinées, particulièrement les "Horns" et les "Bulldogs".

Les conceptions de Lars Ivarsson renvoient au monde normal. Il me semble que la nature est suggérée subtilement et est représentée stylistiquement dans ses pipes.

Certaines de formes de Rolando Négoita représentent aussi la nature, mais avec plus de réalisme qu'Ivarsson, comme on peut le voir avec la recréation de formes et de textures naturelles. Cependant Rolando crée également des pipes merveilleuses dans un style moderniste et géométrique.

Les pipes de Kent Rasmussen repoussent les limites de la forme danoise originale. Ces pipes ont la force et la simplicité semblable à celle des tatouages tribaux populaires aujourd'hui. De plus, elles sont techniquement étonnantes.

Les deux autres pipiers que j'inclus dans cette liste sont Tom Eltang et Lee von Erck, mais j'en parlerai plus tard.

Michael Parks
Michael Parks

Puisque vous connaissez bien la scène canadienne et américaine de la pipe, je vous demanderai votre avis sur le pipier que je mentionne personnellement avec plaisir et le plus souvent. Vous connaissez bien le nom de Lee von Erck et c'est pourquoi je voudrais avoir votre avis à son sujet. En outre, je voudrais vous interroger au sujet de sa méthode de traitement de la bruyère, l'oil-curing, qui est également employée par Luigi Radice et par quelques autres. Comment est-elle appliquée exactement et quel est le truc de cette méthode ? J'ai fabriqué des bijoux en bois et les ai traité dans de l'huile bouillante. Ils avaient une couleur superbe, pouvaient être polis et n'étaient pas gras. C'était un truc d'artisan du bois. Est-ce pareil pour les pipes ?

En outre, je sais que Trever Talbert a envoyé quatre pipes à Martin Farrent et à Erwin Van Howe pour un test de fumage, dont une était traitée à l'huile, et ils l'ont tous deux identifiée immédiatement en raison de son goût différent.

Alors, quel est votre avis sur l'oil-curing ?

Lee von Erck a été quelque chose comme un mentor pour moi. Nous nous sommes rencontrés à ma première exposition de pipes et depuis nous sommes devenus amis. Il a toujours été généreux en conseils. Lee soutient les fumeurs de pipe et les clubs en fréquentant autant de shows qu'il peut chaque année. Il devient également une légende internationale avec ses voyages annuels vers le Japon.

Comme pipier, Lee s'est défini un modèle clair avec de longues spirales et des formes normales. Ses pipes ont un esprit. C'est un grand personnage et un ami. Concernant le traitement à l'huile des pipes, il donne de la saveur à la fumée, au début. À mon avis, il est employé pour contrecarrer la sensation de fumer le bois de bruyère pendant la période de culottage d'une pipe.

Une cuvette polie, huilée ou autrement enduite empêche l'addition de la fumée de bois de bruyère à celle de votre tabac.

En les traitant à l'huile, les fibres de bois deviennent saturées et la bruyère ne brûle pas comme si elle n'était pas traitée, et un culot se forme toujours dans un temps raisonnable.

Les techniques de traitement à l'huile des pipiers, comme Lee von Erck, Radice ou Bill Taylor, par exemple, sont souvent gardées, et je ne suis pas au courant de leurs secrets.

Ma prochaine question concerne la création de la spirale que Lee a maîtrisé, et dans votre travail, ce motif atteint la perfection. L'avez-vous appris de lui ? De façon ou d'autre il me semble que ce motif est le plus souvent présent dans le travail des pipiers du continent américain.

À l'origine ma spirale était liée à Charatan parce que ma première pipe à tige spiralée a été commandée par un collectionneur de Charatan. Ce qui correspond avec la localisation du thème de la spirale en Amérique du Nord. Cependant, j'ai également vu des tiges en spirale faites par Rainer Barbi et Luigi Radice.

Après avoir réalisé quelques tiges en spirale j'ai alors discuté technique avec Lee. Lee a adapté sa spirale à la courbe de la cuvette d'une manière intrigante. Dans mon travail, je refais une spirale sur chaque pipe et le type de la spirale dépendra de la pipe. Un bon exemple de ceci est une straigthgrain lisse "Poker Sitter" avec une tige half-bent spiralée. Comme Lee, j'ai un processus habituel que j'emploie pour créer la spirale. Le mien est une combinaison de limage, d'outillage rotatif et des tube à poncer, et pas nécessairement dans cet ordre. Celui de Lee, il pourrait vous le confier... bien que je vous laisse le lui demander !

Michael Parks
Michael Parks

Un autre pipier renommé dans le monde entier est Tom Eltang. Il semble que Tom soit ouvert aux jeunes talents, et pas "un maestro pompeux". Il a visité les ateliers de Cornelius Maenz et de Rolando Négoita, a passé du temps avec notre ami commun Jeff au Pipe Show de Chicago cette année, et ainsi de suite. En outre, un excellent jeune pipier autrichien, Martin "Tine" Steinthaler, un disciple de Peter Matzhold et lui aussi architecte, possède beaucoup de pipes de Tom et le recommande. Vous devez connaître ses photos de l'ouverture de son nouvel atelier et de son magasin. Chaque événement organisé par Tom (l'ouverture de son atelier, ses 30 ans dans la fabrication de pipes, etc.) est ainsi visité par un grand nombre de pipiers exceptionnels. Comment l'avez-vous connu et quelle est son influence sur votre travail ?

J'aime beaucoup Tom, c'est un chouette type et un excellent artisan. Tom et moi avons été présentés au Richmond Pipe Show, il y a quelques années, et depuis, nous avons eu des discussions, lors des expositions. Ses commentaires et critiques sont toujours précis.

Les Pipes Show m'ont fourni l'occasion d'être montré aux pipiers qui m'ont tant enseigné de leur métier. Comme pipier, quand j'ai un problème, la solution est souvent trouvée dans la pipe d'un autre pipier. Les réponses peuvent vous arriver directement, selon que vous avez demandé quelque chose de spécifique ou non. Un pipier pourrait en passant expliquer comment il travaillait à une certaine chose à un certain moment….quand "bam", et voilà, il a alors dit juste ce dont j'avais besoin et que je n'avais même pas demandé !

Quelquefois Tom a de ces réponses.

Ce que je trouve plus intéressant au sujet de Tom est comment il décrit des pipes à la fois comme des créations artistiques et techniques. Il explique très bien que ces deux aspects sont tous deux importants et pourtant différents l'un de l'autre. Et ainsi, c'est à cause de lui que j'ai critiqué et appliqué la première fois des principes artistiques aux pipes que je faisais. À l'avance ma technologie avait été complètement considérée, tandis que les décisions artistiques étaient seulement intuitives. Maintenant je juge consciemment mes pipes aussi en termes de composants esthétiques, comme forme, couleur, équilibre, texture, etc.

Franchement, je mentionne souvent votre nom, en relation avec deux autres qui représentent un haut niveau de qualité, selon moi. En premier, il y a Rolando Négoita, dont l'œuvre maintient un haut niveau artistique. L'autre est Trever Talbert, le pipier habile et créatif qui a quitté les USA en 2002 pour aller en France.
Trever présente des qualités exceptionnelles dans différents aspects de son travail – des pipes de Halloween sculpturales, comme la "Mountain of Madness", de superbes sablées, comme la "Oceanic", ou ses autres formes, telle l'"Helix". Trever fait aussi des formes classiques, mais Rolando jamais – il s'en tient à son propre style. L'an dernier, Rolando a remporté le concours de Butz-Choquin, et sa forme était une classique habilement modifiée dans le style unique de Négoita. Est-ce que ces pipiers créatifs vous influencent, et les connaissez-vous personnellement?

Je connais Rolando, c'est un homme amical doté d'humour dans sa perception des beaux-arts. Ses créations maintiennent une intégrité personnelle et, ainsi, elles sont individuelles et fidèles à elles-mêmes.

Le travail de Trever est grandiose, lui aussi, et il a été intéressant de voir sa nouvelle marque évoluer. Je pense qu'il est très en prise avec la Fantasy.

Parlons un peu des maîtres japonais. Vous connaissez mon essai sur les Blowfish, dans lequel je mentionne Hiroyuki Tokutomi et ses concepts exceptionnels de Blowfish. Cependant, il y a d'autres maîtres dont les œuvres sont excellentes et qui ont l'âme japonaise, comme le maître du bambou, Smio Satou, l'architecte Takeo Arita, dont la profession se reflète dans le design unique de ses pipes, ou le souvent extrémiste mais très doué Kei'Ichi Gotoh. Quelle est votre attitude envers les pipes japonaises, et pourriez-vous éventuellement y trouver de l'inspiration?

L'"âme japonaise", selon moi, c'est l'esprit. C'est la démonstration claire de l'influence d'une culture sur les pipes. Je crois que chaque culture a un langage visuel. C'est le langage figuré et les pensées y-associées qui jouent un rôle dans la définition de la culture.

Pour nous autres, dans le monde de la pipe, les différentes cultures forment un répertoire, ou une bibliothèque, des différents styles de pipes, par exemple les anglaises, les nord-américaines, les japonaises, les danoises, les françaises, les allemandes, les hollandaises traditionnelles en terre, les écumes traditionnelles autrichiennes, les chinoises, les indigènes, etc. J'ai la chance, en tant que pipier actuel, d'avoir l'occasion de voir ces pipes et de leur permettre d'influencer mon travail. Ce que j'ai vu, je le sais, et c'est en moi lorsque je crée des pipes. Quand je conçois, je décide par feeling de ce qui est juste, et souvent, ce qui est juste est aussi ce qui me plaît ! Aussi, naturellement, des éléments d'autres pipes que j'aime sont incorporés dans mes créations.

J'essaie de suivre la jeune génération des pipiers installés, comme vous, parce que c'est la "nouvelle vague" (qui est fortement composée de jeunes Américains) qui introduit une nouvelle pensée artisitique dans le monde de la pipe. Par conséquent, je voudrais vous interroger au sujet de Nanna Ivarsson, , que vous avez rencontrée au Chicago Pipe Show, et des autres pipiers que vous incluriez dans ce groupe. Qui sont-ils, et comment avez-vous trouvé leurs travaux, à Chicago ?

La liste, telle que je la vois: Takeo Arita, Jody Davis, Nanna Ivearsson, Todd Johnson, Michael Lindner et Cornelius Maenz. Je me considère moi-même également dans ce groupe de pipiers.

Nous, pipiers, créons des œuvres, dans mon opinion, qui sont fortes et individuelles, et nos pipes sont accomplies, tant en terme technique qu'artistique. Les pipes produites au sein de ce groupe sont représentatives d'un nouveau style de pipes faites main. Je pense que l'exposition à une telle variété de travail international et historique est ce qui influence et caractérise le mieux les meilleurs et les plus innovateurs des pipiers.

Ce fut un plaisir de voir Nanna en personne, parce que qu'une jeune femme dans cette foule est une vision rafraîchissante, et ses pipes sont magnifiques... ce qui n'est pas surprenant, au vu de ses antécédents familiaux.

Pour terminer cette partie de l'interview consacrée aux autres pipiers et à leur possible influence sur votre travail, pouvez-vous vous rappeler de quelques autres personnes qui vous ont aidé ou influencé dans votre carrière ? Quelle fut leur importance ?

José Manuel Lopes, l'auteur de "Cachimbos", une encyclopédie des pipiers et de leurs pipes. Je le connais personnellement, et ce qu'il a fait pour la communauté pipière avec ce livre est absolument incroyable, et ce, de façon totalement désintéressée.

John Toll, Bill Unger et la North American Society of Pipe Collectors (NASPC) : leur bulletin est amusant, provocateur, et maintient une tradition saine de la culture pipière. Je suis fier de réaliser leur pipe de l'année 2006.

Le Burlington Pipe Club, qui est un petit groupe de fumeurs de tous horizons. C'est le premier club auquel j'ai adhéré, j'y ai trouvé une ambiance amicale, et mes revendeurs

Revenons à vos débuts. Dites-nous quelque-chose à propos de votre formation qui manifestement a beaucoup d'importance pour la qualité de vos formes. Comment en êtes-vous venu à fabriquer des pipes ?

Mon grand-père fumait la pipe, et fumer la pipe faisait partie de son identité. Mon frère et moi-même avons tous deux commencé à fumer la pipe jeunes parce que, au dam de notre mère, il nous a offert à chacun une pipe et un peu de tabac, une année à Noël. C'est ainsi que mon intérêt pour les pipes en général a commencé.

Fabriquer des pipes s'est développé spécifiquement à partir de mes études des beaux-arts. J'ai fréquenté l'université, où j'ai étudié les beaux-arts pendant quatre ans. Après quoi j'ai étudié le business pendant une année. Fabriquer des pipes en tant que profession reliait ainsi mes intérêts et mes talents. J'aime avoir de nouvelles idées et les développer jusqu'à leur réalisation. C'est un processus gratifiant que je rencontre souvent, dans mon travail.

Il est clair que nous avons beaucoup en commun concernant la perception des formes. Nous avons du respect pour les formes classiques et leur application dans la production de série, cependant qu'en même temps nous aimons les pipes qui possèdent une unicité dans le jeu de leur forme et de leur grain. C'est pourquoi je suis intéressé par les formes qui exigent de "placer la pipe dans le bois", comme les Blowfish, Pickaxe, Elefant's Foot, Volcano, Horn et ainsi de suite. Ces formes sont destinées à la fabrication freehand, parce que je peux parfaitement les optimiser. Dites-nous comment vous percevez les formes, et aussi ce qui vous attire le plus, dans la création de formes.

J'aime l'harmonie et la fluidité, les formes qui rappellent le corps féminin... eh bien, disons simplement des formes de beauté classique.

Ce qui m'attire dans la création de formes, c'est le voyage et la découverte. Tout d'abord, je suis toujours le bois. Je dois toujours être conscient du grain pour obtenir les meilleurs résultats. Lorsque je crée, j'aime aussi à prendre en considération le feeling que le design génère. Penser aux pipes de cette manière, c'est-à-dire comme à des sculptures, est très efficace pour contrôler ce que l'œuvre suggère.

Le concept innovateur "Asym" de Michael Parks