Klaus Zenz est né et vit toujours à Wiener Neustadt, en Autriche. Cet amateur de pipes Stanwell et de flakes, parfois aromatisés au whisky, était déjà curieux du métier de pipier. C'est, concours de circonstances, après avoir perdu son travail, et avoir lu une biographie de David Wagner dans un journal, qu'il saute le pas, en 2011.
Il va rendre visite à Mimmo, Jan-Harry Seiffert, et des Danois, comme Eltang, Balleby, Erik Nielsen, Skovgaard, et Peter Klein, apprenant de chacun comment s'améliorer. Il reste influencé par le travail de Teddy Knudsen, Tokutomi, et les pipiers russes.
Sa bruyère est italienne, il la laisse reposer un an, mais va pouvoir augmenter ce délai. Ses tuyaux sont en ébonite ou en cumberland, il prête d'ailleurs une attention toute particulière au perçage de ses becs, bien en V. Il peut utiliser le palmier pour ses bagues ou allonges.
Pour sa première année, Klaus a réalisé 120 pipes, dans toutes les finitions, sa préférée restant les teintes contrasté&es, parce qu'elles donnent de la profondeur. Il procède simplement en cherchant la forme la plus appropriée au bloc de bruyère, avec des croquis, puis passe au perçage, à la découpe de la forme, et aux finitions.
