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Mention doit être faite enfin des exportations que le S.E.I.T.A.
s’est efforcé de développer. Mais les résultats en ce domaine se
traduisent par des chiffres éminemment faibles et cette circonstance ne
doit pas surprendre. En effet, dans les pays étrangers, le tabac fait
l’objet soit d’un monopole, soit d’une protection renforcée qui
s’opposent pratiquement à l’importation de produits finis de provenance
extérieure, ou du moins ceux-ci atteignent des prix de vente quasi
prohibitifs.
En Suisse, et en Belgique, le S.E.I.T.A. procède à des fabrications
sur place, mettant en œuvre des tabacs en feuilles importés des
Manufactures de France, qui acquittent des droits de douane plus réduits
que les tabacs fabriqués. Cette organisation permet au Monopole de tenir
une place réduite mais honorable sur le marché du tabac dans ces deux
pays.
Les exportations à l’étranger et dans les territoires de l’Union
française (A.E.F., A.O.F., Madagascar et Nouvelle-Calédonie
principalement), ainsi que les livraisons à l’avitaillement des navires
sont voisines de 800 tonnes.
(Le plus ancien débit de tabac de France
« A la Civette ». Créé en 1716 près du Palais-
Royal, il occupe, depuis 1860, son emplacement actuel, en face de la
Comédie-Française. (Copyright by Viguier)
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