Des produits en voie de disparition :
tabacs à priser et à mâcher

On ne prise plus guère en France et pourtant la Régie tire encore d’importants bénéfices de la vente du tabac à priser. Ceci tient au fait qu’on utilise beaucoup de résidus pour sa fabrication. Celle-ci nécessite des travaux complexes dont nous mentionnerons seulement les principales phases : hachage, mouillade, fermentation en masses, râpage, mouillade du râpé, fermentation en cases (qui continue la première), mouillade finale et paquetage. La dernière fermentation doit, pour donner un bon produit, durer près d’une année.

Les tabacs à mâcher ont encore plus baissé dans la faveur du public. La Régie française les présente actuellement sous forme d’une corde filée en feuilles de tabac, mise ensuite en pelotes (rôles), ou coupée en tronçons accolés et fortement pressés (carottes).