Dîner Parisien Novembre 09

Eh bien, voilà que nous nous retrouvons encore une fois au I Love You Caffé, qui devient notre annexe. Mais cette fois, nous nous retrouvons en petit comité. Thierry a argué du fait qu'il était décoré en Belgique, Philippe n'a pu annuler un rendez-vous important, François est coincé, Kalabash ne connait que son devoir, Michel, ah Michel, depuis qu'il est grand-père, Michel donne le sein - enfin, je veux dire : il pouponne. J'arrive donc et j'annonce de suite au patron que nous ne serons que six. La table va nous sembler grande. Je pensais être en avance, mais non, Laurent est déjà là, et il fait connaissance avec Yannick et Bruno, dit Starless. Comme nous ne nous connaissons pas non plus, on cause.

J'essaie tout de suite de mettre ces petits nouveaux au pied du mur en leur expliquant que pour leur premier dîner, ils doivent nous faire un cadeau, et que nous acceptons le tabac, en boite ou en pochettes. Peine perdue.

Dîner Fumeurs de Pipe

Jean-Daniel et Bruno

Dîner Fumeurs de Pipe

Laurent M.

Didier arrive un peu à la bourre, le temps de fermer le Caïd, et il réclame tout de suite à boire. Jean-Daniel a eu des problèmes de RER, mais finit par nous retrouver. Nous pouvons donc passer aux choses sérieuses.

Forcément, un peu moins de pipes et de tabacs sur la table que les autres fois, mais on trouve de quoi faire. Un modeste envoi de Claudius écrase les autres pochettes. La façon dont ceux qui voudraient sentir l'onyx plongent leur tête dans la pochette fait penser à ces mangeurs d'ortolans, avec leurs serviettes sur la tête, pour ne rien perdre des saveurs. Et puis l'exemplaire de la PdG 09 fait grosse impression. Si nous n'avons pas la quantité, nous avons la qualité.

pipe de l'année Enrique

Bruno nous montre un bourre-pipe tchèque qu'il s'est amusé à dorer par électrolyse. Un bricoleur ! Didier est tout content d'avoir enfin quelqu'un à son niveau avec qui discuter, et il sort cet instrument qui permet de mesurer l'écartement, l'épaisseur des bec de pipes par exemple. Je ne sais même plus comment ça s'appelle, le mot qui vient est pied-de-biche, mais je sais que ça n'est pas ça*. L'instrument est plus petit que ceux que l'on voit d'habitude, et Didier et Bruno tombent d'accord pour se pâmer devant le truc. Je laisse tomber assez vite, et me tourne vers Yannick pour le remercier encore de son aide pour les pages Formes du site. Puis comme Jean-Daniel, assis en face, cherche quelque chose dans son sac, on fauche la bouteille de vin qui est devant lui.

Au bout d'un moment, je me vois contraint de demander à Bruno d'arrêter de poser des questions sans arrêt. C'est pas pour rien qu'il y a un forum. Mais Bruno veut tout savoir, semble-t-il, et commence à parler réchauffement, non pas de la planète, mais des pipes. Pourquoi des pipes chauffent-elles ? Chacun y va de son laïus, et c'est là que je me rends compte qu'en l'absence de Thierry, je peux entendre mes voisins d'en face.

Dîner Fumeurs de Pipe

Yannick

Dîner Fumeurs de Pipe

la table ...

Laurent nous redit qu'il n'aime pas le Balkan Sobranie, pas plus que le HH, il n'y a rien à faire. Une petite pensée émue pour Philippe qui nous avait apporté une boite de Balkan vieille de vingt ans, et qui est reparti avec une belle boite vide. Jean-Daniel, le sportif du groupe, nous apprend qu'il parcourt 10 000 kilomètres par an en vélo - ce qui est une curieuse idée quand on pense à toutes les facilités offertes, même quand le RER a des soucis. Il nous confie qu'il sent, de temps en temps, que "ça gratte" au niveau des poumons. Puis nous essayons de remettre un nom sur un Semois à l'emballage noir, mais peine perdue. Jean-Daniel nous montre sa dernière trouvaille : pour remplacer les pochettes de pipe, il utilise des chaussettes d'enfant.

Dîner Fumeurs de Pipe

Jean-Daniel et ses chaussettes

Le patron vient nous demander de casquer, et nous comprenons qu'il est temps de partir. Même si nous n'étions pas nombreux, la soirée a été fort bonne ! Je récupère de la monnaie rendue, et la tend au patron, comme pourboire pour la charmante serveuse. il faut toujours se montrer noble et généreux.

Une fois dehors, restaurant fermé, Jean-Daniel se rend compte qu'il a laissé son écharpe et sa casquette. Moi je me rends compte que comme je n'ai pas bougé de la soirée, Didier n'apparaitra pas sur les photos. Comme il m'a proposé de changer le cuir de mon Old Boy, j'espère qu'il n'est pas rancunier...

A gauche, deux non-bricoleurs... à droite, Bruno, qui comprend ce que dit Didier





*Ca m'est revenu, le truc s'appelle un pied à coulisse !