Mac Baren - HH Bold Kentucky

Mac Baren HH Bold Kentucky

Du Dark Fired Kentucky en provenance des USA et d'Afrique mélangé à du Virginia également des USA et du Brésil. Bref tout un programme.
A l'ouverture de la boîte on y trouve une bonne odeur de tabac naturel , une odeur de terre. L'allumage se fait sans problème.
Tout comme le Old Dark Fire c'est un tabac qui a du corps. Il y a de la nicotine mais sans excès. Je trouve ce tabac équilibré et plein de saveur. J'y trouve également de la rondeur sans dû au virginia.
Une combustion qui ne pose aucun problème. C'et un tabac rassasiant.
Il fera partie de ma rotation bien que je lui préfère le Kendal Kentucky de Gawith & Hoggarth. (dyewalle)

La vue :
Flakes assez étroits. Brun striés de blanc.
Au nez à cru :
Une odeur de terre, de mélasse, de fruits secs, de fumé. ça sent bon. L'odeur ressemble peut-être à celle des Peterson's Irish Flake sans le côté médicamenteux ( Est-ce ce côté médicamenteux que certains nomment "lakeland" ? )
A la combustion :
A de nombreuses reprises, il me faut allumer de nouveau, je n'ai peut-être pas suffisamment asséché le tabac lors de son séjour à l'air libre.
La Fumée est riche, épaisse. Arômes sur le tabac brun, je suis incapable de donner plus de détails sur les parfums. Fort ? Alors, il ne fait pas bon de se prendre, par accident en ce qui me concerne, une bouffée dans les bronches, c'est très irritant. Quant à la nicotine, je ne saurais dire si c'est plus ou moins fort qu'un autre tabac, je manque d'expérience. Ceci n'engage que moi : ça me parait un poil plus riche en vitamine N que le PIF et un poil moins que la cimette Toscani.
J'ai passé un bon moment (freedent94)

A l'ouverture du sachet, le tabac a une belle couleur brun foncé, presque noire, une bonne humidité un peu “grasse”
L’odeur terreuse et douce est plutôt agréable.
Après effritage, facile à bourrer (attention à ne pas trop tasser) et à allumer ; combustion aisée et régulière.
J’ai fumé un premier bol dans une Ascorti courbe : goût de tabac brut, un peu âpre avec des notes aromatiques et sucrées.
2eme bol dans ma Getz reverse calabash (PdG 2012) et là, moins d’âpreté, plus de fraîcheur et des arômes mieux définis (noisette, caramel)…
Eu égard à sa teneur en nicotine, un tabac “nourrissant” et plutôt costaud … pas mon tabac quotidien mais pour se faire une “frayeur” de temps à autre pourquoi pas… (bloodyoldchris)

De petits flakes noirs striés d'un peu de brun, une odeur de terre et de cuir qui n'est pas sans me rappeler le Dark Flake de G,H&Co ou le Rich Dark Flake de Germain's.
Le nez tient les promesses de MacBaren, de toute évidence nous avons là un flake de tradition britannique.

Les flakes assez fins peuvent se bourrer tels quels ou alors s'émietter pour donner des brins fins faciles a bourrer.
Le premier fumage a été fait avec les flakes bourrés pliés, les deux suivants avec les flakes effrités.

Au goût, ce tabac me rappelle le Dark Flake mais en plus raffiné. Le goût terreux est moins prononcé et on sent une douceur sous-jacente tout au long du fumage.
Cette douceur est plus présente en émiettant les flakes.
Le goût n'évolue pas beaucoup au long du bol, juste une fumée douce et crémeuse avec suffisamment de subtilité pour ne pas ennuyer.
Niveau nicotine, il y en a mais pas à outrance, je dirais une force moyenne.

Au final, c'est un tabac fort appréciable, qui tient ses promesses et propose une fumée goûtue dans le style des flakes britanniques naturels.
Il est tout de même plus léger, tant en goût qu'en nicotine, que les tabacs dont il s'inspire ce qui en ferait un bon tabac d'introduction pour ceux qui voudraient s'essayer à ce genre de tabac mais qui ne voudraient pas risquer de devoir poser leur pipe toutes les quelques bouffées à cause de la nicotine.

Cet hiver, mon bol du matin en voiture était un bol de Dark Flake, je m'imagine bien faire de même avec ce Bold Kentucky l'hiver prochain. (AlexAB)

Au nez à la première ouverture du sachet, une impression un peu acide, des fruits aussi, secs (noix, noisette) mais pas seulement (prune ? figue ?), et quelque chose d'un peu grillé/café.
Les flake se chiffonnent sans difficulté ; ils sont un peu humides ce qui obligera la première fois à procéder à plusieurs rallumages.
La fumée est crémeuse, enveloppante, même si on retrouve le côté un peu pointu/acide du nez, qui équilibre bien. Il se fait plus sérieux en cours de fumage.
Un peu dur dans ma Morel à virginie, il s'est avéré un peu plus doux dans ma Genod : il s'assèche aussi en cours de fumage, tout en restant plus onctueux. C'est encore plus net dans ma petite Getz calabash, qui atténue sa sévérité. Les deux dernières ont aussi un foyer plus petit.
Au total c'est une jolie découverte, un tabac équilibré dont la sévérité est équilibrée par l'onctuosité J'y reviendrai, c'est sûr. (BrunoC)

J'aurais finalement fumé 4 bols de ce kentucky dans de petites Lamy et dans ma Peterson tout terrain.
Le nez, perceptible sans décacheter l'enveloppe rappelle les fruits secs, (la prune) et la viande séchée.
Ces flakes sont vraiment très agréables, légèrement humides, et faciles à préparer. Attention effectivement comme cela a été écrit plus haut, de ne pas trop tasser. J'ai fait l'erreur sur un de mes bols et il m'en a cuit!

L' allumage ne pose aucune difficulté. Les premières bouffées sont denses et voluptueuses, bien adoucies par le virginia nettement perceptible. Puis la cavalerie. Ça se corse avec des parfums de prune et de noisette, de noix même. Côté nicotine, effectivement, c'est du costaud, pour moi pour le moins. Mais en fumant lentement (et au grand air !) c'est agréable et rassasiant.
Je regretterai simplement une légère aigreur/irritation de la gorge persistante en fin de fumage. (Suis-je le seul?)

Je pense que j'y reviendrai, à distance. C'est un tabac qui me conviendrait tout à fait un dimanche en fin de journée après un bon repas par exemple. (harry james)

Je ne lis pourtant jamais les critiques avant de me rendre dans les salles obscures… quel rapport avec notre passion commune me direz-vous ? J’y viens. Vous ne me connaissez pas suffisamment bien pour savoir que je suis pétri d’habitude. C’est pourquoi j’ai voulu appliquer cette devise à la dégustation du nouveau mélange conçu par Henrik Halberg pour Mac Baren et ainsi tenter de vous délivrer dans une syntaxe relativement claire un avis des plus objectif. Avec un titre aussi prometteur que Bold Kentucky et pour celui qui maitrise à minima deux mots de la langue de Shakespeare, une certaine idée gustative du mélange est cependant déjà délivrée dans le titre. Soit, c’est du Kentucky et c’est gras… ou alors du gras du Kentucky. Pour en arriver là, on apprend dans la description que ce dernier est Dark fired et que vous avez sous les yeux certainement le tabac le plus corsé de la maison, déconseillé aux néophytes. Il n’en faut pas plus au « Bad boy » que je suis pour foncer droit dans une dégustation et leur montrer de quel bois je suis fais.

A l’ouverture, de jolis brins d’une profonde noirceur laissent effectivement deviner une bonne concentration en Dark fired. Le tout agrémenté de quelques tourbillons plus clairs, du Virginia servant à adoucir le mélange. Ni trop fin, ni trop épais les flakes sont cependant trop humides à mon goût pour être fumés en l’état. Une demie journée à l’air libre et me voilà prêt à allumer le foyer bourré d’une Dublin. Au nez, le spectre est assez resserré avec des notes de cuir (Labdanum), ambrées (Tonka) et de fougères (terre, mousse de chêne). Pour être original, à cela s’ajoutent des effluves pétrolifères (cambouis), de café et de vanille. Saupoudrez le tout avec un zeste d’agrumes et le décor est planté… la suite des événements risque d’être virile et corsée.

Les flakes émiettés, l’allumage ne rencontre aucune difficulté. Une fumée onctueuse, crémeuse avec une légère amertume laisse s’échapper de belles volutes blanches. Avant d’être emporté par l’épaisseur du Kentucky, les notes d’agrumes du Viriginia tentent donc de s’exprimer. Puis, tranquillement mais sûrement la force de la bête commence à creuser un franc sillon minéral (goudron, pétrole, terre) dans une terre gorgée de notes balsamiques (vinaigre, résine, pin). Le premier tiers du labeur tend cependant vers une certaine forme de douceur mais laisse entrevoir des passages plus rocailleux. Les épices également de la partie enveloppent la monture de poivre et de gingembre. Cette entrée en matière permet d’apprivoiser et tenir sereinement en main les brides de la suite des événements.

Tout doucement, l’intensité va crescendo et creuse des tranchées de plus en plus larges et profondes. La férocité gustative de l’animal (gibier) se fait sentir, accompagnée d’effluves d’encens, de feu de bois et d’amande grillée. Etrangement, à ce stade, le mélange se fait plus sucré et la nicotine plus présente. Comme si la terre devenait plus grasse, plus végétale. Les épices toujours plus marquées.

A deux doigts de penser que la bête est sur le point de succomber sous son propre poids, les sabots enlisés… je me rends compte que le labeur est bien avancé et mon appétit rassasié. Ce Bold Kentucky ne brille pas forcément par sa puissance mais bien par la grasse noirceur qu’il dégage, effectivement adoucit par la présence de Virginia. Il fera un excellent partenaire pour l’hiver prochain. On pourrait lui reprocher d’être un brin monolithique vers la fin mais son côté roboratif l’en excuse totalement.

Puissance : 2/4
Room note : 3/4
Note : 3,5/4 (rijks)

On a là de beaux flakes sombres, qui sentent bon l'abricot sec et qui s'émiettent facilement.

Lorsqu'on allume la pipe, une impression terreuse avec une douce amertume apparaît. La fumée a du corps et dégage des arômes complexes. Quelques notes fruitées se distinguent : la reine claude bien mure, juteuse et sucrée, l'abricot sec, l'orange amère (voire l'orange confite ?). Quelques traces de noisette, de sous-bois, de champignons ; un aspect boisé qui évoque l'odeur des vieux meubles en bois ciré sombre, quelques notes beurrées aussi. Et par moments, un peu de cacao, un expresso bien fort (parfois presque brûlé) et quelques épices (après lecture de l'article d'Erwin, je dirais le paprika, mais c'est un peu tricher, non ?

. La nicotine est bien présente pour mon palais peu aguerri, sans trop me tourmenter non plus. La texture en bouche gagne en âpreté au fil des bouffées, ce qui renforce le côté terreux par rapport aux sensations fruitées. Une fois la pipe terminée, il me reste en bouche des notes terreuses consistantes ainsi qu'une impression inattendue de Virginia rouge. Pour une pipée d'homme, roborative et savoureuse, ce tabac me semble très bien. J'y reviendrai ! (Damien)

Si au niveau olfactif je rejoins les avis précédents, ce tabac m'a semblé un poil monotone (ne me criez pas dessus, je n'ai que quelques années de fumage derrière moi et mon palais n'est sans doute pas aussi exercé que les votres). Un vrai goût de tabac, c'est brut, viril, mais à mon sens peu évolutif. Question nicotine mieux vaut le fumer le ventre plein (j'ai testé en milieu de matinée et après un bon déjeuner) même si il n'est pas aussi fort que ce que j'avais pu penser.

Ce ne sera pas pour moi une expérience inoubliable mais j'y reviendrai dans quelques semaines tout de même. Peut-être n'ai-je trouvé la pipe idéale pour ce tabac. (grandslough)

Voici mes impressions après 2 fumages dans 2 Claessen différentes :

Flakes fins presque noirs avec des petits brins bruns clairs. Hygrométrie un peu trop élevée. Odeur de fumée et d'amandes amères avec une légère note d'ammoniac qui disparaît au séchage. En bouche c'est du vrais Kentucky typique , de grande qualité qui plus est ! La fumée est dense et onctueuse. Les notes empyreumatiques s'entremêlent avec des saveurs d'amandes et de champignons. La douceur et l'acidité forment un tout parfaitement équilibré d'autant plus que la nicotine est présente sans êtres assommante.

Recommandé (Gaëtan Rochat)