HU Tobacco Sissinghurst

HU Tobacco Sissinghurst

On est très clairement sur un tabac aromatiques, qui ne rigole pas du tout Le tabac a embaumé ma boîte aux lettres à travers la petite pochette plastique et l’enveloppe.

Après avoir senti ce tabac, je ne retrouve pas les notes qui ont été donnés par le fabricant, j’ai plus tendance à trouver des odeurs de fruits confits du mélange étudiant

Au moment de la dégustation, à l’allumage, j’ai été très déçu, la fumée est extrêmement acide et agressive en bouche, j’ai donc décidé de le laisser tomber… puis au bout de cinq 10 minutes, j’ai repris une petite bouffée. La pipe était quasiment éteinte et là effectivement j’ai commencé à avoir beaucoup d’arôme, des notes de fruits confits et de miel….

Ma conclusion

Il s’agit d’un très bon tabac que je rachèterais avec plaisir, j’ai beaucoup apprécié le goût mais à condition de le fumer très très très doucement le petit point négatif que je soulève Je trouve que pour un aromatique il manque du sucre… comme peut l’être le Danske (Centerboy)

Ça faisait longtemps que je n'avais pas fumé un aro et à la première bouffée j'ai compris pourquoi. J'ai l'impression de fumer de la pâte d'amande. C'est vulgaire comme tout. On sent qu'il y a des tabacs de qualité derrière ce truc dégueu et c'est ça qui est dommage.
Mais j'étais prévenu, alors je m'attendais à quoi au juste? Bah je ne sais pas, peut être un aro qui me réconcilierait avec le genre.
Bon à noter tout de même que l'aromatisation est constante. Elle est présente du début à la fin. Je ne sais pas si c'est une qualité vu ce que j'ai dis précédemment, mais d'habitude ça s'estompe à mi-bol.

Enfin voilà, je ne suis pas tendre avec ce tabac, c'est peut être moi qui abuse et j'attends avec impatience les autres revues. (SendoT)

D'abord le parfum de ce tabac : une sorte de miel d'agrumes sucrés (même s'il n'y a pas d'agrumes dans ce mélange aromatique).
Le goût ensuite : assez doux et discret au début, puis de plus en plus épicé avec une note d'amande et une saveur de Virgina qui contrebalance les épices du Kentucky. La fin de bol est la partie que j'ai appréciée le plus car les saveurs se mélangent et le tabac s'adoucit. Laisse un arrière-goût plutôt agréable après le fumage. (leborgne)

Vous passez trois ans en classe préparatoire parce que vous avez eu une école qui n'est pas à la hauteur de vos espérances après deux ans de travail acharnés. Vous réussissez un concours d'entrée dans une école de moyenne gamme. Vous êtes un peu déçu. Mais votre mère se rassure en vous félicitant d'un "tu seras ingénieur, comme papa".

En fin d'école, après avoir mis un terme aux excès de clopes, de celles qui vous ont aidé à tenir lors des longues nuits de travail, un vieux prof en génie des matériaux vous a convaincu que la pipe et en particulier ces petites falcons, forment une alternative merveilleuse à ces cibiches bas de gamme du petit préparationnaire que vous n'êtes plus. Un peu diabétique et accro au sucre, vous vous jetez sur tout ce qui est sucré... et aromatisé. Le premier job, obtenu après un stage sans ambition dans une entreprise de taille modeste, vous ouvre les portes. On vous donne du Monsieur. On vous promet monts et merveille. Mais dans cette bourgade de 20 000 habitants, vous ne trouvez d'autres tabacs que ces blagues de Kentucky bird commandées par dix, que la gentille dame accepte de faire venir pour vous. Juste pour vous.

Vous travaillez beaucoup. Vous avez peu de temps. La carrière se fait maintenant. Il faut se hisser. Avancer maintenant ou renoncer à toute ambition. A la faveur d'une réorganisation, on vous propose, après trois ans à un rythme dingue, de prendre la sous-direction régionale d'une entité stratégique. Vous acceptez avec fierté. C'est un signe d'élection. Vous n'êtes pas encore tout à fait "leader". Mais vous êtes déjà dans un vivier de "talents".

De temps à autres, on vous envoie dans des séminaires nationaux dans lesquels, on vous fait sentir que vous êtes déjà un peu du côté des vainqueurs. Vous notez que dorénavant, ce n'est plus le confort des hôtels premiers prix qui vous est réservé. Vous accédez à des trois étoiles. Parfois même, quand il n'y a plus de place, vous avez un droit dérogatoire au quatre étoiles. Là. Vous vous sentez déjà bien. La chambre est presque belle. Un peu sans suspens. Mais les draps sont épais. Les fleurs cueillies du matin. Et surtout les toilettes sentent le frais. Le gel douche est crémeux. Il est hydratant. Il est parfumé de manière élégante. Cette fragrance d'amande relevé par quelques notes d'épice vous plait beaucoup. Elle vous colle à la peau. Et vous sentez qu'elle est un signe de votre réussite en cours.

Lors d'un voyage à l'étranger, vous poussez les portes d'une jolie civette. Le gentil Monsieur vous guide. Il vous laisse sentir. Vous repartez avec une boite d'un luxueux tabac de HU. Vous découvrez alors que le tabac. Ça peut être ça. Ça peut être dense, lourd, profond et persistant. Vous découvrez que ça peut ne pas mordre, ne pas piquer la langue. Etre à l'image de tout ce que vous aimez dans le gel douche de votre chambre d'hôtel.

Vous aimez ce tabac d'amour.

Pas moi. (sooafran)

A cru, légères notes de fruits (bergamotes, Earl grey) et florales.
Couleur brune plutôt claire avec quelques brins plus foncés (le Kentucky peut-être).
Le bouquet me fait penser à un lointain cousin des St Bruno et Condor, la couleur quant à elle n’a strictement rien à voir, beaucoup plus claire et brune alors que ses cousins tirent d’avantage sur le noir.
Allumage facile, les premières bouffées font clairement penser aux Lakeland mais ça reste tout de même discret, après quelques tirages je sens pointer une très légère amertume(un peu comme l’extrait de pépins de pamplemousse? ) qui n’est pas désagréable et vient réveiller un démarrage que je qualifierai de plan plan …
Quelques fugaces notes florales (eau de rose ? …) je le trouve plutôt neutre, presque ennuyeux ,pour tout dire, sur le premier tiers.
Une certaine amertume, un peu sèche, me reste en bouche, je ne trouve pas de sucre, même pas un soupçon, il me parait austère si ce n’est sa légère, très légère, aromatisation.
A l’entame, et au cours, du deuxième tiers le mélange se réveille un peu, il se fait moins plat, quelques petites notes sucrées apparaissent, un petit peu de cacao/amande/noisette et, plus surprenant, de miel se laissent découvrir en allant chercher loin en rétro olfaction.
Le blend est un petit peu plus chaleureux et moins ennuyeux.
Le dernier tiers est finalement le plus intéressant, à mon goût, l’aromatisation a quasiment disparu, le mélange se fait un peu plus épicé, boisé, plus quelques notes sucrées et beurrées (plutôt sur un beurre trop chauffé comme quand on oublie un peu trop son pain perdu dans la poêle).
La fumée est un peu plus crémeuse même si cette légère amertume reste présente au palais.

J’ai testé ce blend en deux fois, la première dans une Volkan habituellement dédiée aux Virginia que je compte réorienter vers les aros, la seconde fois dans une petite pipe en terre plus neutre.

Les deux fois je n’ai pas vraiment réussi à aimer ce mélange.
Pour moi il a un défaut majeur, celui de ne pas choisir son camp, « je suis un aro et je le revendique » ou bien « je suis un mélange naturel et je l’assume »
En fait il semble que le blender ait voulu ménager la chèvre et le choux, il ne plaira pas à un fumeur de mélanges naturels mais également à un fumeur de tabacs aromatisés. Et c’est mon cas puisque je fume aussi bien l’une que l’autre des deux catégories. (bebert)

RHAA KOFFKOFF TEHEU… Non, je plaisante, ce n’est pas aussi dramatique que ça…
Plus sérieusement :
Aspect : des brins plutôt clairs, de coupe moyenne à fine
Nez : légèrement sucré (caramel, chocolat) fruits secs (figue, pomme) et une pointe de coriandre
Bourrage et allumage aisés
Dès les premières bouffées, on retrouve ces goûts, surtout les fruits secs, avec le sucré en arrière-plan… à mi-bol, un peu d’amertume, pas désagréable, (pain grillé/brulé) ces goûts restent relativement stables tout au long du bol avec une montée en terreux/boisé sur le dernier tiers…
Testé dans une pipe “passe-partout” (je me méfie de certains aros qui marquent une pipe) il est à signaler qu’il y a eu très peu de cross-over… refumé cette pipe le lendemain avec un anglais, en trois tafs il n’y avait plus traces du Sissinghurst…
Au final, OK c’est un aro sinon “avouable” au moins “fréquentable”… je n’en ferai pas mon all-day smoke mais j’y reviendrai à chaque fois que j’aurai l’occasion d’en piquer un bol à un pote qui en fume ;) (bloodyoldchris)

Bon, c'est un jeudi soir de janvier, pour une fois rien de prévu. Je pourrai me faire plaisir et fumer un petit anglais que je connais bien ou un virginia tranquilou bilou, mais non le devoir appelle...

Le tabac sent déjà très fort à travers les deux pochons dans lesquels il est pourtant bien emballé. Au pif, ça sent le Kentucky Bird mentholé. Voilà.

Ensuite, j'ouvre les pochons, j'y trouve des brins de tabac très blond, très proche pour moi de ce qu'on peut trouver dans les cigarettes blondes industrielles. Re-voilà.

Je bourre ça dans une maïs qui en a vu des vertes et des pas mûres (c'est ma première pipe). Je vois qu'il en reste et que je n'ai pas réussi à tout mettre. Je n'insiste pas, j'espère juste que ça méritera pas un deuxième fumage, j'aime pas gâcher mais pas envie d'infliger ça à ma première.

Allumage illico presto, ça tient, pas besoin de forcer. J'ai l'impression après quelques minutes que ça s'éteint. Mais en fait, non, ça continue à bruler paisiblement. J'ai l'impression que la marinade est à ce tabac ce que l'essence est au barbecue, quand il y en a, ça ne s'éteint jamais.

Je ne ressens pas grand chose sur les dix premières minutes, le tabac est aux abonnés absents, tel un vicos que la marinade aurait harcelé et traumatisé. Forcément, on n'entend que sa grande gueule. Dans ce cas, on ne sent que le côté aro, peut-être un peu d'amande, un peu de vanille de synthèse écoeurante, clairement pas celle de la gouse de Madagascar.

Bref, du coup c'est ma gueule et ma langue qui commencent à piquer. J'en ai marre, je n'ai pas la foi de me faire un bol entier de ça. La vie est trop courte.

J'en profite pour écrire ses petites lignes. Je ne me relirai pas, ce "tabac" n'en vaut pas la peine.

Je regrette, Daniel94, d'avoir croisé ton regard à cette soirée, d'avoir déceler cette imploration à essayer ce tabac. J'ai été faible, on ne m'y reprendra pas. abarray

À la première odeur, à travers le pochon plastifié, c'est de l'amande amère en catégorie désodorisant industriel, de celui que l'on met pour éviter de s'attarder dans les locaux. Ce n'est pas agréable, cela semble très sucré et amer en même temps. A l'ouverture, cela s'atténue, paradoxalement. Viennent alors des odeurs de fruit à coque, un soupçon de vanille et de fleurs séchées qui fait penser à du kentucky bird.

À l'aspect, c'est du Va clairement et HU signale aussi du Brown kentucky et du Bright virginia. On s'attend donc à avoir un produit assez léger mais avec une petite personnalité ainsi que le mentionne le blender : "floral et pétillant".

Pour le test, deux pipes : Une lovat Jean Lacroix et une Eltang Basic. Le tabac n'est pas humide, prêt à fumer, légèrement sec. A l'allumage, le goût n'est pas vraiment perceptible et il n'y a pas d'effet Whaouh. Cela manque d'attaque. Il faut attendre quelques minutes avant d'avoir cette petite sensation piquante dégagée par les Va. La fragrance d'amande ressort un peu en sourdine et donne à ce fumage un avant-goût de séance de nettoyage de sanitaire. on est loin de la rêverie d'une ballade romantique au fond des bois. Cependant, le tabac se fume tranquillement, sans faire de vagues. Calme plat, pas de remous. J'ai l'impression d'en avoir fumé mille comme celui-ci. Alors oui, c'est un aromatique léger, tellement léger que l'arôme est évanescent, comme le soupçon d'un nuage qui s'effiloche un jour d'été. Notez simplement que dans la lovat à large fourneau, cela ne pique pas la langue alors que dans la basic, avec son bol étroit, le tabac m'a pilonné la langue avec de longues aiguilles incendiaires. Il pique et ne pique pas, mais pas des hannetons.

À me lire, je me dis que je suis sacrément blasé avec le cuir de la langue plutôt blindé à fumer des trucs goudronnés à la saveur de bitume mais en fait, au bout du bout, est-ce que j'aurais envie d'acheter ce tabac ? Non. Pas désagréable en soi bien entendu et j'entends bien que d'autres puissent l'apprécier mais c'est le genre de produit qui n'est pas fait pour moi. Il n'est pas le seul et ne sera pas le dernier. Laurent M

PREMIER ÉPISODE : dans une "Ozark Mountain" Hardwood de Missouri Meerschaum

Conditions : nuit - froid (1°C) - vent léger - balade - sans boisson à portée de main

Odeur à l'ouverture : paquet de bonbon (déjà ouvert, comme la boîte), arôme acidulé, puis pâte d'amende, et enfin, mais bien après, une très discrète odeur de tabac (Virginia ?), mais seulement quand j'ai décidé de déceler une odeur de tabac, c'est-à-dire le nez directement plongé dans les brins (il est conseillé de se moucher juste avant... et juste après, vue l'odeur !)

Bourrage : vu l'épaisseur de certains brins, je préfère triturer un peu, surtout que depuis l'ouverture de la boîte il y a plus d'un mois, le tabac a un peu perdu de son humidité. Donc triturage léger et bourrage facile. Enfin, bourrage... disons que depuis l'ouverture renversante de ladite boîte et l'invasion de son bouquet d'arômes d'aros dare-dare (tel celui d'une abeille-abeille), et suite aux commentaires non moins dithyrambiques de mes chers collègues, je me dis que la première fois étant toujours un peu douloureuse (mais n'empêchant pas forcément le plaisir), le "bourrage" se limitera à limiter la casse et le déchaussement de dents, et donc à quelques brins.

Fumage : même si c'est la nuit et que tous les chats sont gris, certes, mais qu'ils sont eux-mêmes bien au chaud sous l'édredon, cette première fois se fait dehors le long du terrain herbeux situé devant mon immeuble, histoire que je puisse appeler au secours au cas où mon orifice se sente trop vite irrité dus aux assauts répétés de la bête. Au début, la promesse du nez est respectée en partie, car on sent bien l'arôme acidulé, moins le côté amende, et cependant, un tabac qui a le goût de tabac joue clairement les accompagnants. Je parierai sur du Virginia mêlé à du Perique pour ses saveurs légèrement poivrées, et qui font sensation au fond de la langue comme au fond du palais. Cela reste modéré, sans violence.
Atypique, me dis-je, cette entrée en matière, car le duo acidulé-poivré pourrait me faire sentir que le mélange a quelque chose de déséquilibré, si ce n'est mal assorti - "ni chair ni poisson" comme l'aurait souligné un camarade. Et pourtant, fumé à une cadence tranquille, ce blend joue les équilibristes en me proposant une fraîcheur aromatique qui me rappelle celle de certains cocktails et desserts, entre la menthe poivrée et la menthe glaciale. Je ne sens de Kentucky que dans la force du mélange à relever la mélodie des tabacs présents qui, sinon, serait littéralement écrasée par la puissance des aros.
En deuxième partie, c'est un aro qui se calme un peu et laisse les tabacs faire sentir leur présence ; les goûts se renforcent mais toujours rien d'agressif, à condition de continuer à la même cadence modérée.

Conclusion : ayant fumé un demi-bol en tout et pour tout, avec, sur le chemin du retour, un léger vent frais de face, cette première tentative n'a pas duré 20 minutes. Difficile d'en conclure grand chose, si ce n'est qu'il y a un numéro d'équilibriste à l'oeuvre qui me rend assez curieux pour continuer à apprécier le divertissement. En espérant juste que la suite du spectacle ne se termine pas en bouffonnerie clownesque juste bon à faire pouffer de rire les simples enfants et les adultes peu exigeants ! Daniel94

HU Tobacco