George Boyadjiev - GB Pipes

George Boyadjiev est né à Shumen, en Bulgarie, mais il vit maintenant à Sofia, où il est traducteur. Il ne peut travailler que les week-end, et produit entre 50 et 60 pipes par an. Il apprécie les virginie de Gawith et Hoggarth, les virginie/perique comme le Stokkebeye luxury bullseye flake, et un aromatique, le Bosun cut plug. Il a une cinquantaine de pipe, sa préférée reste une Lars Ivarsson.

C'est vers 2004 qu'il se lance, après avoir découvert le monde pipier sur internet, il commande un kit à Mark Tinsky. Il se rend compte de suite que ça n'est pas aussi facile que ça en a l'air, mais n'est pas mécontent du résultat, une billiard, et persévère.

La pipe est peu présente en Bulgarie, et c'est toujours en fréquentant des forums, comme Pipemaker's, qu'il va apprendre, en retenant les bons conseils, notamment de Kurt Huhn et de Todd Johnson. C'est le travail du bois qui l'attire, le fait de produire un produit artisanal, en essayant de concilier ce que lui impose la bruyère, et le résultat auquel il veut parvenir.

Il est influencé par l'école danoise, la famille Ivarsson bien sur, mais aussi les Bang, Eltang, et également le travail de Jeff Gracik.

Il travaille avec de la bruyère algérienne, mais aussi avec de la bruyère grecque, marocaine, et italienne parfois. Pour lui, la bruyère grecque est plus difficile à travailler, mais offre un grain plus fin. Elle sèche un an au minimum, mais il travaille maintenant couramment avec de la bruyère achetée en 2005.

Ses tuyaux sont majoritairement en ébonite allemand, avec un floc en téflon, il propose plus rarement de l'acrylique. Ses perçages sont entre 3,5 et 4mm, avec un bec aussi fin que possible, avec une ouverture en V. Il lui arrive de s'y reprendre à plusieurs fois. Il peut ajouter des bagues en zebrano, en buis, ou en teck, et s'intéresse à la corne. Sa finition préférée reste la lisse, même s'il lui arrive de rustiquer, il préfère laisser de petits défauts apparents. Il réalise toujours la forme avant le perçage, il s'est procurée un tour, mais continue à travailler d'abord à la lime et au papier de verre. Il n'a pas de système de gradation bien établi, cela dépend de la qualité et de la beauté de la bruyère.