Klaus Hedwig

Klaus Hedwig vit à Eisenberg. C'est en 2002 qu'il rencontre Heinrich Kallenberg, le dernier pipier de la région de Thuringe. Il visite son atelier, admire les machines anciennes, repart avec du matériel et des conseils.

Pour apprendre encore et obtenir la meilleure bruyère possible, il se rend à plusieurs reprises en Italie, chez des coupeurs et des pipiers comme Mimmo, Crenci ou Amorelli. A la fin de cette période d'apprentissage, il va passer deux jours chez Bertram Safferling.

Mais après tout, la meilleure façon d'apprendre reste pour lui d'essayer, et de se tromper. Il ne se sent pas influencé par tel ou tel pipiers, mais admire certains danois et bien sur Rainer Barbi. Si l'état de pipier prend de plus en plus de place dans sa vie, il ne l'est pas encore à plein temps.

Sa bruyère vient de Toscane ou de Calabre, et il la laisse sécher trois ans. Ses tuyaux sont en ébonite allemand.

Ses bagues sont en buis, en corne ancienne, ou en bouleau mazur, un bois attaqué par le scarabée bleu et qui, polit, donne des bagues très décoratives. Il utilise également l'elforyn, un ivoire synthétique, pour ses bagues ou ses tuyaux.

Au fil des ans, aidé d'amis bricoleurs, il complète son atelier en remettant en état des machines et des outils. Si la bruyère le permet, il propose des pipes lisses, mais aussi des rustiquées, et, pendant un moment, des sablées. La moitié de ses pipes sont à filtres 9mm.