Un numéro quelque peu spécial des Bouffardes Bavardes, puisque nous dégustons ici quatre nouveaux tabacs de chez HU-Tobacco, tous aromatisés, à sa voir le White Dog, le Red Sparkle, le Bahia Orange et le Daddy Gefftl, présentés par Hans Wiedemann au Pipe Show 2014 de Lohmar. En toute transparence, nous vous informons que ces quatre mélanges nous ont été généreusement offerts par Hans Wiedemann, que nous remercions encore sincèrement, afin que nous puissions vous les présenter dans ces colonnes. Bien évidemment, il n’est pas question ici d’acheter une dégustation, ou de faire un coup de publicité pour HU Tobacco (les notes le prouvent), mais simplement de présenter des nouveautés, en toute indépendance. Pour rester dans l’esprit de dégustations de tabacs aromatisés, nous avons également dégusté un classique de chez Mac Baren, le Scottish Blend Mixture. Nous vous en souhaitons une bonne lecture.
Composition : virginies (loose cut et ready rubbed), aromatisation
Voici un joli mélange aux brins souples, dominé par la blondeur attirante des virginies, et quelques bruns fauves. Le nez est tout à la fois gourmand, sur les fruits secs (abricots), floral (fleurs fraîches, jasmin) et délicatement fumé.
Dès l’allumage, il y a là une belle rondeur et de l’amplitude en bouche malgré la légèreté des tabacs. L’aromatisation est discrète, elle aussi légère, rajoutant ce qu’il faut de gourmandise aux virginies dont l’expression naturelle se fait sans mal.
La fumée, douce et légèrement sucrée, porte tout à la fois des notes de fruits secs (je retrouve l’abricot sec du nez), beaucoup de fleurs (rose, jasmin), de la confiture de groseille, un peu d’agrumes avec un léger piquant, de la cannelle, et pour équilibrer le tout un fumé là encore très léger et délicat qui donne un peu de profondeur à l’ensemble.
Le White Dog tient ce cap sur les deux premiers tiers, plutôt linéaires.
Le mélange évolue au dernier tiers vers quelque chose de beaucoup plus sombre, tout en conservant un reliquat de gourmandise du départ, sur le pain grillé, la confiture de fruits rouges, un léger boisé, fin, et un fumé plus dense et lourd qu’au départ. En bouche, le sucre est en retrait pour laisser place à plus d’acidité et à une petite amertume.
Le tour de force de ce mélange est de délivrer tout à la fois des arômes légers et sombres, grâce à l’aromatisation florale et aux virginies fumés, le tout créant une dimension originale par rapport aux mélanges de ce type disponibles sur le marché.
Voilà un compagnon fidèle qui peut faire un bon mélange de tous les jours pourvu qu’on apprécie son caractère très floral. Je le réserve à titre personnel pour de chaudes journées printanières ou estivales, où il fait un bon compagnon du matin ou d’apéritif de par sa légèreté, son équilibre, sa fraîcheur. Nous sommes très loin du Kentuky Bird, mais l’esprit est sensiblement le même, alors si vous avez apprécié ce tabac à vos débuts, celui-ci pourrait vous rappeler de bons souvenirs.
Points forts : équilibre, aromatisation agréable qui tient jusqu’au final pourvu que l’on aime les fleurs, légère profondeur.
Points faibles : difficile d’être très complexe pour un mélange de ce type mais une ossature boisée aurait rendu l’ensemble plus à mon goût, non roboratif, arome floral écœurant à la longue.
12/20
L’odeur de ce virginie nous plonge dans la gamme printanière et même estivale, avec de la vanille, des fruits confits, du caramel et un léger fumé.
L’allumage est difficile, et amène à des premières bouffées légères mais sans profondeur. Les virginies sont presque dépourvus de saveurs.
La fumée est robuste, avec une sensation piquante sur la langue, sans doute due à la jeunesse de cette boite.
Le tout stagne, même si du poivre renforce quelque peu la douceur du tabac, luttant contre un jus aux arômes de fleurs, ce qui accompagne la digestion.
Le White Dog est de mon point de vue sans aucun intérêt, stagnant et stérile.
03/20
Deux dégustations bien différentes. Remarquons tout de même des similitudes dans ce conflit entre douceur et puissance, la linéarité et l’aromatisation florale. Pour la défense de ce tabac, rappelons que les boites qui nous ont été offertes sont jeunes.
Composition : virginies, kentuky, périque, aromatisation (réglisse)
A l’œil, une palette assez équilibrée, avec une dominance de blonds. Au nez, une véritable confiserie, avec des arômes de bonbons sucrés, sur les fruits rouges, la réglisse, la liqueur de cassis, un léger côté chocolaté.
Voilà quelque chose d’étrange mais qui ne l’est pas tant que ça si l’on connaît un peu la manière de faire de Hans Wiedemann : avec un tel nez, je m’attendais à une bombe sucrée et écœurante au fumage, sûrement très gourmande, à un vrai petit bonbon.
Et non, dès les premières bouffées me voilà en contact avec un pur et classique virginies-périque, sur les fruits secs, relativement discrets, un aigre-doux expressif et piquant (poivre blanc). Les arômes des tabacs, naturels et de qualité, s’expriment sans peine.
Le kentuky apporte une assise solide, boisée et légèrement terreuse. Le seul apport notable de l’aromatisation est un léger arôme, avec, comme il est indiqué sur la description du tabac, de la réglisse mais surtout des fruits rouges, ces derniers venant tempérer la fougue du périque par un peu de suavité.
A vrai dire, je crois que sans cette agréable aromatisation, le mélange aurait été trop austère et piquant à mon goût pour un mélange de ce type, car l’ensemble, malgré un bel équilibre, manque encore de profondeur malgré l’apport du kentuky (donnant malgré tout une bonne base au mélange).
C’est jeune, intempestif, vif, solide, mais doux à la fois. La combustion se fait sans aucun problème. A l’évidence, ce tabac mériterait de vieillir un peu afin d’arrondir les angles (surtout ceux du perique, obtus et pour le moins vifs). Pour cette dégustation et celles de ce numéro des Bouffardes Bavardes je déroge à ma règle de ne jamais fumer un tabac sans l’avoir fait vieillir en cave au moins un an. Car l’objectif, en accord avec Hans Wiedemann, est bien de proposer une dégustation de ces nouveaux tabacs, jeunes, tels qu’ils sont à leur sortie. Avec le temps, je pense que ce mélange fera un très bon virginies-périque, avec cette petite originalité due à l’aromatisation qui pourra plaire aux amateurs du genre, et qui, en tout état de cause, le distingue positivement des autres mélanges du même type.
Cette originalité, toujours sur les fruits rouges avec une pointe de réglisse, perdure jusqu’au final, avec un côté moins frais mais plus liquoreux. Le reste n’évolue que peu, le périque se faisant plus épicé, plus poivré (poivre noir), le kentuky plus terreux. La puissance n’augmente que peu.
Points forts : aromatisation agréable, équilibre, combustion
Points faibles : trop piquant (défaut de jeunesse), peu évolutif, manque de profondeur et de richesse naturelle
13/20
Une coupe généreuse, agréable à voir, avec des senteurs de caramel, du sucre, de la confiture d’orange et des épices.
L’allumage est un peu long, et fade, piquant. Plutôt désagréable en somme. On est en droit d’attendre plus d’une coupe qui préserve bien les saveurs, et d’ un mélange riche aux multiples saveurs avant fumage.
Au fur et à mesure du fumage, la chaleur se répartit bien dans le foyer et la fumée s’adoucit, même si elle reste fade, sans parfums notables. Il y a une sauce discrète de caramel épicé, loin de la réglisse mais sans vulgarité. Avec des feuilles plus savoureuses, le tout pourrait présenter un grand intérêt.
Doit-on accuser la jeunesse de la boite ou la qualité des feuilles ? Peut-être mériterait-il de vieillir et d’être dégusté à nouveau. Dans tous les cas, ma déception est grande.
04/20
Deux opinions bien différentes qui débouchent à une même conclusion : ce mélange mérite de vieillir. Son originalité ne fait pas de doutes, de même que le manque d’évolution et de saveurs.
Composition : virginies, black cavendish, aromatisation
Un nez très gourmand, sur le chocolat noir et l’écorce d’orange, qui évoque un gâteau au chocolat à l’orange, et qui ne trahit pas les promesses du blender. Cependant, je ne décèle ici aucune expression naturelle des tabacs, et le nez est trop aromatisé à mon goût, trop artificiel.
A l’allumage, le mélange est léger, doux, agréable. Contrairement aux précédents tabacs aromatisés de chez HU Tobacco qu’il m’ait été donné de goûter, et bien que Hans Wiedemann ait su préserver le caractère des tabacs utilisés, de bonne facture, le blender utilise ici l’aromatisation non pas comme un condiment, mais comme note principale.
Ainsi, les virginies apportent une base légère, sur un boisé délicat, du fruité (fruits secs) et un léger fumé. Le black cavendish est très discret, et n’apporte que peu de rondeur à l’ensemble. La note dominante est apportée par l’aromatisation, sur l’orange amère et le chocolat noir, d’abord gourmand, puis de plus en plus corsé, cacaoté dirais-je. L’arôme d’orange, sur l’écorce d’orange amère, est au premier plan et apporte une agréable longueur en bouche en y laissant un goût agréable. En bouche, justement, c’est amer, sucré et acide.
L’ensemble est agréable et équilibré, sur le cacao et l’orange, le fruité et le fumé, bien dosé, même si l’aromatisation, de qualité, mène le jeu. Si le tabac gagne en corps tout au long du fumage, et se fait moins léger, je ne ressens guère d’évolution. Le duo cacao-orange se fait tenace jusqu’au final et les virginies tiennent la même ligne aromatique, avec un boisé et un fruité plus sombres, plus de rondeur qu’au départ, un fumé qui se fait plus présent et qui se marie bien avec le duo dominant.
Une sympathique gourmandise qui j’aurais plaisir à fumer avec parcimonie en automne ou en hiver. Je ne parlerai toutefois pas de mélange de tous les jours, au contraire de la description faîte du tabac par le blender, de par l’aromatisation assez typée qui est ici développée.
Points forts : aromatisation marquée mais de qualité, chaude et agréable, qualité des tabacs sous-jacents, équilibre et combustion
Points faibles : manque d’évolution et de complexité, aromatisation chimique trop marquée au nez, trop peu d’expression naturelle des tabacs à mon goût.
13/20
Quel délice à l’ouverture de la boite !
Il est étrange de sentir le sucre, mais évident quand on plonge le nez dans ce Bahia Orange.
En effet très sucré, orangé, frais, avec du chocolat noir et des épices légers. Prometteur …
Dès l’allumage, la fumée révèle le l’intérêt. Les épices sont très légers, délicats, fins. Un boisé printanier est accompagné de quelques fleurs et de sucre. Le poivre blanc est légèrement piquant. Un chocolat pâtissier vient progressivement s’ajouter aux épices. Les virginies s’ouvrent et révèlent la qualité de leurs feuilles.
Le mélange, à partir du second tiers, se fait très corsé et piquant. Les virginies perdent en sucre, mais gardent leur rondeur, leur boisé puissant et sentent les épices indiens.
Nous retrouvons à la moitié du fumage ce parfum «pot-pourri» typique de HU. En dépit de sa coupe fine, la combustion est lente et délectable.
Le troisième tiers est brut : un virginie sombre, du miel, des épices (poivre noir). Le boisé et le piquant contribuent à rendre ce mélange roboratif, à tel point qu’on croirait la présence possible d’orientaux.
Une symphonie.
17/20
Encore deus dégustations bien différentes. Notons tout de même la distinction de ce mélange par rapport aux autres de chez HU. Les feuilles sont expressives, et l’aromatisation très présente. Il y a donc un équilibre évident. Ce qui distingue nos opinions est la complexité et l’évolution du fumage, ainsi que l’appréciation des ajouts aromatiques.
Composition : black cavendish, dark fired kentuky, latakia chypriote, aromatisation florale
Un mélange intriguant, sombre, dominé par le noir et des bruns foncés. Avant fumage, en tête, un très fort arôme chimique de bonbon à l’orange, très sucré, acidulé, dominé par les agrumes (sur l’orange et un fruit de la passion artificiel), un arôme savonneux, et, dans le fond, un fumé léger qui se dissipe rapidement. L’aromatisation beaucoup trop marquée domine le mélange et empêche les tabacs de s’exprimer naturellement. Le nez est, à mon goût, très peu engageant.
J’avoue avoir un petit faible pour les cross-over blends, particulièrement ceux de la série Frog Morton de Mc Clelland. Quand j’ai découvert que Hans Wiedemann allait m’envoyer une boîte de Daddy Gefftl (« Daddy quoi ? »), je me suis empressé d’aller voir la description de ce tabac que je ne connaissais pas. Un mélange sur une base cavendish-kentuky, avec un peu de latakia chypriote et une aromatisation florale. Un cross-over blend pour le moins original qui titille ma curiosité. Allons-y.
Le kentuky est à la base du mélange, dirige l’ensemble. Le cavendish apporte de la rondeur et le latakia, aromatique, épice le tout. Comme d’habitude avec Hans Wiedemann, l’ensemble est bien équilibré.
Les arômes portent sur le chocolat noir, un peu de caramel, le fumé léger du latakia, et, effectivement, un arôme floral dominant de pot-pourri, très savonneux, du genre que les vieilles filles anglaises affectionnent, et qui ne me plaît guère. En bouche, c’est sucré et légèrement amer. Les arômes, et cela dès le départ, sont sombres, pot-pourri mis à part.
L’aromatisation, bien plus légère au fumage qu’au nez, n’empêche pas les tabacs de s’exprimer, mais reste dominante tout le long du fumage. L’ensemble s’exprime dans ce registre simple : sombre et savonneux. A noter que ce Daddy Gefftl ne manque pas de corps, grâce au kentuky.
A partir de la seconde moitié de la pipe, les arômes se font un peu moins floraux, plus sombres encore. Le kentuky apporte de l’acidité en bouche, au détriment du sucré du cavendish ; l’amer domine. Corrélativement, une note d’agrume apparaît, complétant la palette pot-pourri, chocolat noir et fumé gras.
Sur le dernier tiers, l’acidité en bouche reste, même si l’amertume domine toujours, tandis que les agrumes disparaissent, laissant place à un arôme torréfié (café), d’amande grillées, complété par le trio pot-pourri, cacao, fumé gras. La puissance augmente mais reste raisonnable.
Un mélange certes original mais qui n’a pas réussi à me convaincre, principalement à cause de l’aromatisation qui n’est pas du tout à mon goût et de l’imbrication des différents arômes qui ne forment pas, selon moi, un tout homogène et cohérent.
Points forts : cross-over blend original, arômes sombres très typés
Points faibles : linéaire, manque de complexité, l’aromatisation florale dominant le mélange n’est pas à mon goût
07/20
Une coupe originale (ribbon) et sombre, que personnellement je déconseille pour la préservation des saveurs.
Au nez : du sucre, des fleurs, des épices et de la vanille.
Un allumage rapide révèle une saveur estivale et légère : fleurs, vanille, miel. Le kentuky, onctueux, semble être de bonne qualité. Le black cavendish équilibre le tout qui délivre de fines odeurs.
La petite coupe accélère la combustion, ce qui pour un fumeur inexpérimenté peut faire chauffer la fumée et la pipe, et donc dénaturer le tabac. Cela signifie qu’un bourrage inadapté peut faire varier le plaisir du fumage.
Le second tiers se renforce légèrement, tout en restant doux. Une évolution relative qui apporte peu de changements. Dans l’ensemble, le tout stagne.
Les saveurs et la qualité du kentuky sont indéniables, et offrent un plaisir linéaire qui ne lasse pas mais ne surprend pas non plus.
Je suis surprit de ne pas sentir du tout le latakia, ni au nez, ni après allumage. Un défaut d’équilibre décevant.
08/20
Des notes proches qui ont une même origine : le manque de complexité et d’évolution. Charles reproche une aromatisation insatisfaisante sur le plan personnel et trouve les arômes sombres. Simon au contraire vante les arômes qu’ il jugera légers et floraux. Dans tous les cas, nous nous accordons à dire qu’il ne s’agit pas du meilleur cross-over blend.
Composition : virginie, burley, cavendish, aromatisation
Un classique de la collection Mac Baren, mêlant virginies, burley, cavendish et une aromatisation a priori légère. Visuellement, il y a là des bruns clairs à égale proportion avec de blonds virginies, et quelques pointes noires de cavendish. Au nez, des pruneaux et de la figue séchés, avec un léger fond fumé, rien de sirupeux ou de chimique. C’est engageant.
Tiens donc, un Mac Baren qui ne pique pas la langue dès les premières bouffées, c’est assez rare pour être signalé (série HH mise à part). Pourvu que ça dure. L’aromatisation est extrèmement discrète, ne faisant que renforcer la teneur en sucre des virginies, agréables mais ne développant pas grand chose si ce n’est de timides arômes de fruits secs (pruneaux). Le burley, austère, renforce légèrement l’ensemble, ne délivrant là aussi que de timides notes, sur la noisette.
Les virginies et le cavendish, à grand renfort de sucre ajouté, tendent vers une certaine suavité. Avec le caractère toujours austère du burley, l’ensemble me paraît équilibré, et ce mélange se révèle plutôt agréable, tout en simplicité. Le tout manque toutefois de rondeur, de profondeur et de richesse. Les arômes sont courts en bouche, où ils s’y expriment presque exclusivement sur le sucré, quasiment sans acidité.
A la seconde moitié de la pipe, cela commence à se gâter. Un léger piquant assaille la langue, corollaire d’un décrochage de la suavité, doucement mais sûrement, des fruits secs vers un arôme caramélisé, teinté de grillé en fin de pipe. Les burleys portent un boisé simple qui s’assombrit à mesure que l’on s’approche de la fin de la pipe. L’aromatisation est bien présente sans être trop marquée, se bornant toujours à renforcer le côté sucré des virginies et cavendish, et tient bien son office jusqu’au final.
Un tabac qui, dans l’ensemble, se révèle plutôt agréable et simple, et qui pourrait même faire un bon tabac de tous les jours pourvu que votre palais apprécie les mélanges exclusivement sucrés. Pour moi, ce ne sera qu’une petite friandise occasionnelle.
Points forts : gourmand, équilibré, aromatisation qui tient la route, combustion
Points faibles : linéaire, trop simple à mon goût, manque de caractère, non rassasiant
L’écossais sent le chocolat noir, le vinaigre (fréquent chez Mac Baren) et le sucre.
Ce mélange est tout de suite épicé (poivre noir), et piquant. Les feuilles de burley sont expressives.
Le virginie est discret, mais apporte rondeur et complexité au burley, avec des arômes boisés plutôt robustes. Un couple bien assorti aux conséquences roboratives. L’équilibre est au rendez-vous.
La sauce est légèrement florale et sucrée, voir caramélisée.
La complexité des arômes est très relative à partir du milieu du fumage, tout comme la qualité des feuilles de virginie. Malgré cela, l’équilibre reste appréciable.
Les arômes stagnent en fin, ce qui fait un parfait mélange pour balades digestives en extérieur.
Ce mélange est prometteur en début de fumage, et se dégrade avec le temps. Si les feuilles de virginie vieillissent bien et se complexifient, le Scotttish Blend pourrait être intéressant.
09/20
Il est clair que, bien qu’équilibré, ce mélange est bien trop simple et linéaire. Un premier tiers sans promesses tend à se dégrader pour décevoir le fumeur au cœur du fumage, à ce moment précis où les saveurs sont souvent les plus intéressantes.