Hearth & Home - Louisiana Red

Louisiana Red

Quand j'ouvre cet échantillon,je suis surpris par l'extrême douceur du Nez. ça sent le Va c'est sûr, mais j'ai de la peine à croire qu'il n'y aie pas aussi un casing type sirop d'érable.
Pour moi c'est un peu trop sucré.

Surprise à l'allumage, c'est assez différent. C'est d'abord le périque qui domine avec ces saveurs de pruneau sec, mais surtout poivrées. ça pique le nez en rétro olfaction.
Très rapidement (quelques bouffées) les Va se mettent en place et équilibrent le blend sur un style bien plus doux.
C'est rond, c'est fruité, il y a de la viennoiserie mais le tout est contrebalancé par le poivré du périque. Je trouve ça très bien fait.
En revanche, ce n'est ni complexe ni évolutif, personnellement ça ne me gêne pas.

En conclusion, je trouve que c'est un blend bien équilibré, simple, doux et plaisant. Pas un premier grand cru, mais un vrai tabac de plaisir au quotidien. (François C)

A l’ouverture, les brins du Louisiana Red se détachent parfaitement dans un sombre mais flamboyant camaïeu de teintes orangées, rouilles, terres de sienne naturelle et brulée. Une partition tripartite entre les deux Virginias rouges et le Perique, nettement visibles à l’oeil. Le mélange parfaitement hydraté permet un bourrage d’une facilité exemplaire. Au nez, une base de fougère et de lavande en note de fond, puis une dominante de jasmin et de géranium en coeur. De la bergamote et du citron parachèvent l’ensemble. Un bien bel équilibre structuré des arômes.

L’allumage se passe sans encombre. La rondeur des Virginias rouges est présente dès le démarrage avec des notes végétales (herbe fraichement coupée, terre humide), de fruits rouges (raisin, cerise, framboise) et de pruneau. Le tout contrebalancé par une franche acidité (cassis). Le Perique est suffisamment présent pour poivrer l’ensemble et y apporter des notes épicées (gingembre, muscade). Le Louisiana Red semble vouloir jouer la carte des contrastes avec une belle puissance et une fumée fraîche.

L’intensité des saveurs évoluant crescendo, le fauve et le sucré complètent le tableau. Même si en milieu de bol l’ensemble ne décolle pas, la palette aigre-douce du mélange est roborative et tonique.

Je me dis qu’un peu de DGT (pour Delayed Gratification Technique) ne pourra pas faire de mal à ce stade de la dégustation. En effet, après une courte pause, l’allumage différé permettra aux épices de prendre un nouvel envol, le mélange devenant plus sombre et amer tout en conservant sa rondeur.

Le Louisiana Red est un très bon exemple de l’alliance du Virginia et du Perique. Et même s’il peine à sortir de ses gonds, il n’en demeure pas moins un excellent mélange de tous les jours.

Puissance : 3/4
Room note : 3/4
Note : 4/4 (rijks)

Des Va rouges, une odeur sucrée et fruitée, en reniflant le pochon, je regrette que ca soit un tabac de février, c'est plus le genre de mélange que je fumerais au printemps ou en été.
Les rubans sont réguliers, c'est facile à bourrer et ca ne s'éteint pas une fois parti.
Niveau goût, c'est assez agréable. J'ai fumé dans deux pipes à VaPer, une Ardor volumineuse et une petite Morel.
Dans l'Ardor je sentais plus le Perique, avec un arrière-goût qui m'a rappelé le piquant du Bayou Morning. Dans la Morel c'étaient les Va rouges qui dominaient. Dans les deux cas, ce fut bien agréable, bien que pas très evolutif.
Je rejoins mes collègues, un tabac sympathique, qui a du goût, facile à fumer.
Je n'en achéterais probablement pas, à moins d'une augmentation sérieuse de mon niveau de vie...
Je vivrais aux USA, par contre, ce serait un tabac que je fumerais avec plaisir de temps à autre.
J'en ai une boite que j'ai pu échanger avec un membre cet été, je pense que je vais la laisser quelques années dans son tiroir pour voir ce que ca donne avec 5 ou 10 ans de cave. (AlexAB)

Bourrage facile et allumage sans problème, hygrométrie parfaite ! Pour moi, il y un gout subtil de sucre et un air de red cake sans le coté ketchup. Les deux fumages se sont déroulés de manière très agréable. C'est un tabac "facile" mais j'ai beaucoup aimé ! C'est-à-dire, qu'il n'y a pas forcément une grande évolution, mais il reste très bon comme il est. Je pense d'ailleurs en acquérir d'ici peu. (Jonathan)

Je tiens à dire que je n'ai pas une grande expérience et qu'il s'agit de mon tout premier VA/perique.

Tout d'abord, bourrage et allumage facile.
Une fois allumé, le perique se met en avant avec une forte note poivrée, avant que les virginias ne viennent adoucir le tout.
Je n'ai pas ensuite senti une évolution marquée jusqu'à la fin.
En revanche, ma langue a été un peu agressée. Faut que je m'y fasse. (nico)

Premier bon point, bourrage très facile, allumage itou.

Première impression : poivre, poivre, poivre ! Je ne sais exactement si ça vient bien du perique, parce qu'aucun ne m'a donné cette impression, tout du moins à ce point là. Il m'est même arrivé d'en avoir du pur, de sources différentes, aucun ne m'a donné cette sensation.

Au bout d'un moment, le côté poivré s'apaise, les virginies prennent le relais semble-t-il, et on a enfin l'impression de fumer plus de tabac que d'épice. Ca se stabilise jusqu'à la fin, sans plus d'évolution, un goût enfin posé, un côté sérieux.

Je dois dire que j'ai surtout été surpris par le manque de rondeur, parce que jusqu'à la fin, il a conservé pour moi un aspect un peu raide. Je n'ai pas eu l'impression d'un mélange qu'on pouvait déguster chez soi bien au chaud, mais qui m'aurait sans doute mieux convenu si j'avais été faire une promenade par temps frais.

Si je n'en ferai pas le virginie/perique dont je conserverai toujours quelques boites, ça n'en reste pas moins quelque chose à creuser. Je me demanbde ce que donnerait, si j'avais la patience, ce mélange d'ici quelques années. (GuillaumeFdP)

La coupe du tabac est idéale et ne nécessite aucune manipulation, l'hygrométrie est parfaite qui plus est. En résulte un bourrage et un allumage qui se passe de la meilleure des façons. Le fumage qui suit et juste somptueux ! Je le fume, et c'est un risque que je me félicite d'avoir pris, pour le baptême du feu d'une D. Enrique encore vièrge. Mazette qu'elle aime le virginie !!! Le mélange est très équilibré, de la douceur avec de l'acidité apportant de la fraîcheur. Des notes un brin balsamique, du miel et un côté qui me rappel la pâte à modeler de mon enfance. Le perique n'est pas sur le devant de la scène mais joue son rôle de condiment à la perfection. Ce n'est pas le mélange le plus évolutif que j'ai fumé, loin de là, mais il ne lasse aucunement. Je vous le recommande vivement d'autant plus qu'il ne mord pas du tout et qu'il est vraiment facile à fumer. Un coup de coeur ! (Gaëtan Rochat)

Pour ma part, je rebondis aussi sur le côté poivre, et les épices en général. Ces notes ne se manifestaient pas de manière agressive (j’ai d’ailleurs beaucoup aimé ce tabac), mais ne laissaient aucun doute sur leur présence d’après les quelques pipes que j’ai fumées. Dans ce registre, je trouvais aussi des parfums de gingembre et le piquant tonique du piment par moments.

Mais ce caractère bien trempé faisait face à des moments plus doux, d’une fraîcheur acidulée et sucrée rappelant le citron, la canneberge, les fruits exotiques ou encore certaines pommes très parfumées. Et aussi par moment des notes de tomate, rappelant les virginia rouges de Mc Clelland, et un côté un peu Bloody Mary avec les épices mentionnées plus haut !

Je remarquais surtout ces notes fraîches à l’inspiration, dans l’attaque en bouche. Les bouffées s’achevaient sur des notes plus terreuses, boisées (et même parfois chocolatées) avec force d’épices sur l’expiration.

Quant à l’évolution, comme souvent, les fruits et les douceurs font trois p’tits tours (je dirais, deux p’tits tiers de fourneau) et puis s’en vont, nous laissant dans une conversation plus virile avec le terreux et les épices, parfois agrémentés par des notes pâtissières, briochées. Les dernières bouffées ne sont pas les plus savoureuses, mais je garde tout de même de chacune des pipes fumées avec le Louisiana Red un très bon souvenir. (Damien)

L'allumage se fait sans problème et la combustion est régulière. D'emblée le côté épicé/poivré ressort, et il faut un peu de recueillement pour sentir derrière les virginies. Mais c'est posé, tranquille, peu d'évolution sur la durée, le petit point négatif est le manque de rondeur qui laisse un peu d’âpreté en bouche. En fin de bol, ça devient plus profond.

J'ai testé aussi le tabac au dehors, en jour frais et humide, et c'est plus agréable, ça se marrie mieux qu'un fumage en "intérieur sec et chauffé" ! (EtienneB)

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