Samuel Gawith - Balkan Flake

Samuel Gawith Balkan Flake

je constate qu'il y a plus d'eau que de tabac... j'achete quoi au juste ?

les flakes sont coupés avec sans doute un couteau français si cher à Nightcap... le Japon n'a pas encore visité cette ile !

il faut l'effriter pour pouvoir le fumer, impossible de le plier twister et allumer, des morceaux trop gros ou trop fins..

au gout, rien à dire, le peu de tabac qui reste une fois l'eau evaporée est d'un accent balkanique de bon aloi, c'est rassasiant, roboratif... un peu grossier mais ça fait partie du jeu.... je veux dire par là que c'est moins élégant qu'un Dunhill...

Voilà c'est mon avis du temps où j'en fumais et n'avais pas fait une indigestion de latakia... puni sévère de ma gourmandise ! (Gavroche)

ça sentait déjà bon à l'ouverture de l'enveloppe et encore meilleur à celle du sachet
Le mien était parfait en humidité... C'est vrai qu'il faut bien l'émietter mais l'allumage est aisé et la combustion lente et régulière.
La tourbe du Latakia, bien présente à l'ouverture du sachet, est vite tempérée par le Virginia mais reste bien présente et crémeuse au fumage... et alors c'est le voyage : on cabote entre le pain bien cuit, le fruité, le cuir, la terre de sous-bois... avec ce petit grain de sucre sur le bout de la langue... J'ai hâte de déguster la 2eme portion dans une reverse calabash
C'est certes moins "élégant" qu'un Dunhill, british jusqu'au bout des brins, mais ça reste pour moi une belle découverte que je vais inclure dans mon staff de tabacs... (bloodyoldchris)

Je ne suis pas un grand adepte des Flakes mais j'aime me prêter au jeu, je sors donc un Flake du sachet, l'humidité ce fait sentir, un peu trop pour moi, je me le plaque directement sous le nez je sens le LA et l'OR le foin humide (pas expert en la matière) j'essaye différents pliage pour le mettre dans mon fourneau, une Bing Crosby, malgré les différents pliage exécuté il ne se casse pas, je me dis alors que je ne pourrais le fumer comme cela, je me lance alors dans un effritage complet du flake et l'opération terminée je le laisse sécher quelques temps, je crois savoir que les SG sont souvent assez humide. Vient le moment du bourrage sans problème particulier et enfin l'allumage normale sans difficulté apparente, petit tassage et second allumage de la surface complète du fourneau, ça tabasse un peu avec les fumées bien chaudes du début puis la machine est lancée, la fumée s'adoucie, les effluves et arômes se laissent distinguer. Ça sent bon, j'aime... je vous dirais pas si cela sent le pain grillé, le sous bois ou autre je n'ai pas le nez encore assez développé pour ça mais j'aime vraiment et ça me rassure de savoir qu'il est dispo en France, j'ai découvert les Balkaniques il y' a peu avec le BALKAN BLUE que je trouve nettement au dessus, plus subtile un peu plus doux aussi, mais je suis ravi d'avoir decouvert ce BF.
Pour ma part je suis encore en pleine découverte de ce vaste monde des Anglais dans lequel j'ai jeté mon dévolu. Je suis sur plusieurs dégustation en même temps (je devrais peut-être pas) en ce moment VINTAGE SYRIAN, SAMOVAR, BALKAN BLUE, CLASSIC SAMSUN, d'autre devrait arrivés sous peu, je croise les doigts. Mais pour le moment le BALKAN BLUE est mon favori.
Voilà ce que je peu dire à propos de ce BALKAN FLAKE et tiens encore à remercier SKIFF pour cette belle découverte. (La Fripaille)

Voici un tabac que je vous avais proposé en dégustation il y a quelques mois, mais que je n’avais pas moi-même testé. C’est chose faite à présent. Quelques jours après la mise sous enveloppe, j’ai testé ces flakes. Fort longs et d’un aspect brun foncé, Ils me font penser à une fine biscotte de céréales complètes. Les couches de latakia alternent avec les nuances plus claires des virginias. Je n’ai pas eu à faire sécher ces flakes. Mais les ai légèrement effrités.

Les parfums de cet anglais au nom trompeur (il n'y a pas un brin d'oriental, là-dedans ! ;) ), rappellent, comme dit précédemment, un bon pain de campagne à la croûte caramélisée, le chocolat aux noisettes et la tourbe grasse (accents camphrés, mais aussi de résine et de goudron).

La combustion ne pose pas de problème particulier et la dégustation de ce tabac ressemble à un voyage calme où l’on serait bercé par le roulis d’un train (disons suisse, parce que les trains français…). Pour autant, ce n’est pas un tabac qui endort, mais sa dégustation est apaisante et capte notre attention par les saveurs qui s’en dégagent.

C’est un tabac qui met en exergue la finesse des virginias (aux saveurs vanillées et d’abricots secs) sur un fond fumé de latakia. Dans le dialogue qui s’instaure entre les ingrédients du mélange, on distingue la menthe poivrée, les pruneaux secs, de la cardamome, des amandes et noisettes grillées, ainsi que du chocolat. Sans oublier un soupçon de fève Tonka. Le fumé du latakia se fait presque discret, mais, bien présent, il ponctue la dégustation d’accents torréfiés et résineux.
J’ai été doublement conquis par cet assemblage. En tant qu’amateur d’anglais, je l’ai trouvé subtil et original sans qu’on se dise que les orientaux manquent à l’appel. Donc, un tabac sous le signe de la parfaite harmonie. D’autre part, grâce à ce blend, j’ai -je crois- mieux compris les virginias, qui restaient jusque-là, bien mystérieux pour moi. Car, j’ai trouvé la qualité des virginias utilisés, proprement exceptionnelle ! (Et là, je suis sans aucun doute influencé par les commentaires d'Erwin sur d'autres tabacs Gawith).

Un tabac gourmand, devenu un indispensable dans ma gamme, qui m’a initié à la beauté des grands virginias. (Skiff)