Daughters & Ryan Ramback

Daughters & Ryan Ramback

Hello gentlemen,

Chose promise, chose due.
Le jour est venu de vous dévoiler l'identité de ce mystère de février.
Je tiens à remercier les onze braves qui ont accepté de se lancer dans cette dégustation à l'aveugle.
Et le tabac ? Il s'agit du Ramback.
Pourquoi j'ai choisi ce tabac ?
Eh bien, c'est l'effet des chroniques d'Erwin. En fin d'année, je me suis rendu compte que je ronronnais, en fumant en 2019 des tabacs que je connaissais, sans aller à la taquiner l'inconnu, me reposant sur Erwin et ses remarquables qualités d'éclaireur.
Alors je me suis dit qu'il fallait me sortir les pouces du bocal. Suis allé sur smokingpipes et suis tombé sur un fabricant que je n'avais jamais remarqué: Daughters & Ryan. A mon souvenir, nous n'en avons jamais parlé (en fait, en faisant une recherche maintenant, je vois qu'on en avait très brièvement parlé en 2013. Faites une recherche. Vous verrez que c'est parlant, surtout quand vous aurez terminé de prendre connaissance de mon petit texte).
Et comme vous savez je pense que je suis un grand fan des tabacs d'Orient, j'ai sauté sur l'occasion : je vais tester le Ramback, un pur oriental. Et tant qu'à faire, je vais commander la boîte XXL (16 ounces), afin d'en faire profiter les potes.
Personne n'a deviné le nom exact du tabac. Encore heureux, ça aurait été pure folie. Vous verrez, les dégustateurs ont chacun livré leurs impressions de la manière la plus juste et la plus vraie possible (je l'ai ressenti comme ça), sans apriori (un point positif de la dégustation à l'aveugle). Ceux qui se sont risqués d'identifier le type de tabac se sont parfois trompés, par contre, personne ne s'est trompé sur les sensations provoquées par ce tabac. J'ai été très impressionné par le fil conducteur qui relie toutes vos dégustations. BRAVO messieurs, je vous tire mon chapeau (un Borsalino, bien sûr). En le dégustant en même tant que vous mais en allant voir sur tobaccoreview les commentaires, mon attention a été attirée par celui d'un dégustateur qui comparait ce tabac aux cigarettes Camel sans filtre. Je comprends ce qu'il veut dire en fumant ce tabac. Le Ramback est à la Camel sans filtre ce que le Caporal est aux Gitanes ou Caporal sans filtre. La tradition française versus celle du Moyen-Orient. Car c'est un oriental sans latakia. Il ne fait pas voyager dans les Balkans mais me fait penser au soleil d'Iran ou d'Egypte (avec la pyramide, comme sur les ... Camel). (Gilles Suisse)

L'enveloppe arrive à plat. Elle sort de la boîte en mode « non, non Monsieur le préposé au courrier, je ne suis qu'une lettre, je vous assure... ». En sortant de l'enveloppe en lui faisant reprendre forme, le sachet est en fait gras et repu, laissant envisager de nombreuses dégustations. Merci Gilles, c'est vraiment chouette de ta part.
Les brins sortent de là d'un blond rayonnant. Une infime diversité de coloris vient à peine donner du relief visuel à cette mixture. C'est d'un blond, blond comme les blés. Le nez est d'ailleurs sur cette tonalité là. Plus de paille que de fruits, plus de fraîcheur que de douceur. Mais. Tout cela est sans compter sans. Sans un petit quelque chose qui vient vous titiller la narine. C'est floral. C'est intéressant. Ça fait bougrement envie. On imagine aussi que ça vient de quelque part. Je ne crois pas que cela puisse venir du tabac en lui-même. Ça me fait immédiatement penser aux photos qu'on trouve chez TAK. Ces photos qui mettent en scène du tabac accompagné d'une poignée de fleurs séchées façon bouton de rose d'Ispahan. Comme si on n'avait pas aromatisé ce tabac avec un jus, une décoction ou tout autre liquide. Comme si on avait décidé de faire vieillir un tabac dans une caisse hermétique en compagnie d'un bouquet séché.
Je ne crois pas avoir eu l'occasion de fumer du tabac du Lakeland. Mais tout dans cette odeur me renvoie aux descriptions lues ici ou là. Avec toutefois,un élément à souligner: ici on navigue dans les terres des tabacs de virginie. Je n'imagine pas qu'il y ait autre chose que de braves VA dans cette pochette. Ceci dit, c'est le principe même de la dégustation à l'aveugle. Il y a peut être un truc sournois glissé par un blender facétieux. Une mini pointe de kentucky pour l'énergie, un micro chouïa de burley pour soutenir l'attention. Va savoir Charles, comme disait Marchand dans la réclame.
Première pipée dans une bouffarde droite, dédiée aux VA, en bruyère. Ça part plutôt sur des notes de foin et je dois me concentrer pour retrouver le floral. C'est pas mal du tout. Mais ça suppose de fumer très tranquillement et très concentré.
Deuxième pipée dans une olivier d'un belge vivant en Espagne. C'est plus franc du collier. Alors que jusque là, je considérais que le matériau de cette pipe pouvait avoir tendance à parfois réduire les arômes, ici il serait plutôt en train de les réveiller. La fleur est fondue dans le foin. On est en été. Les blés sont coupés, les foins ont séchés et on s'apprête à les ramasser pour nourrir les bêtes cet hiver. Et écrire ces lignes en période de confinement, alors que nous serons peut-être privé de printemps cette année prend un sens tout particulier. Les fleurs et le foin. Les blé et la fraîcheur.
Troisième pipée, troisième instrument, une olivier de plus petite taille. Tellement content de la deuxième, que je reprends ce matériau. Ici, le tuyau est court et ce tabac a tendance à ne pas se livrer quand il est trop chaud. C'est pas mal, mais moins bien, au fond.
Dernière pipée avant d'écrire ce texte, une Moretti en bruyère que je commence à peine à culotter. Pour l'instant, je suis un peu moins satisfait de cette bouffarde que de mes autres Moretti. Elle a besoin de temps, je crois. Elle finira sans doute pas mal. Mais en l'état, elle fait ressortir un côté un peu trop acide de ce tabac mystère.
Alors, quoi? Est-ce que ce tabac m'a plu? Oui sans aucun doute. Est-ce que je pourrais en refumer? Oui, absolument... quand Gilles aura révélé son secret! (sooafran)

La coupe est fine, le blond domine. Le tabac arrive sec, avec les dernières pipes, cinq ou six au total, il sera ultra-sec. ça sent le citron, le thym, le laurier, la cardamone peut-être, bref un registre plutôt méditerranéen. Ni mes yeux, ni mon nez ne m'indiquent la présence de latakia.
J'ai essayé trois des matières les plus connues pour les pipes, bruyère, morta et maïs. Là ou j'ai le moins aimé c'est dans la pipe en morta. Le tabac, à combustion très rapide, produit une fumée qui évoque en moi le même registre que celui perçu par le nez. Cette fumée est plutôt acide et nullement astringente. Le tout m'a plu.
Le grand ponte es tabac que je suis s'avance donc sur un mélange de virginie blond et de tabacs orientaux. En ce qui concerne la nicotine, j'indiquerais un niveau de trois et demi sur une échelle de cinq. (freedent94)

Un tabac aux couleurs de l'automne avec un dégradé de blonds mâtinés de quelques touches brun rouge et de nuances gris-kaki. Une coupe frisottante qui tient presque du scaferlati. Le tabac n'est pas trop humide et aurait tendance à sécher dans son sachet zip.
Le parfum à cru nous transporte dans les herbes fraîchement coupées, les fleurs presque sucrées (voire le miel) ainsi que du foin séché et du pain d'épices.

J'ai fumé ce mélange -car je suppose qu'il s'agit d'un assemblage de diverses origines- dans trois pipes différentes. C'est dans une Ropp dédiée aux virginias que sa dégustation s'est révélée la plus probante. La fumée est d'emblée légère et sucrée (des virginas blonds ?) mais cette impression est contrebalancée par un côté sombre qui m'évoque la sécheresse du burley. En milieu de pipe, la nicotine est plus marquée. Le tabac se montre plus fondu et chaleureux. Je retrouve le foin et la « sucrosité » du bouquet à cru. Des saveurs poivrées, « cuirées », terriennes, liées selon moi au burley, viennent au premier plan. Le tout est contrebalancé par la sucrosité herbeuse du virginia dopé au sucre. Le mélange quoique légèrement sévère (le burley ?) se montre nuancé. Un tabac qui m'évoque le visage ridé d'un vieux loup de mer, sec comme un coucou.
En tout cas, en dépit d'une certaine simplicité ce tabac me fait voyager. Sa petite sucrosité excite ma curiosité, elle semble provenir d'un tabac naturel avec peut-être un léger apprêt. Le dialogue qui s'instaure entre les trois ingrédients (allez lançons-nous, deux types de virginias : du blond, du rouge et du burley ?) est très agréable.
Le final est bucolique, j'y retrouve des fleurs des champs, du thé vert à la menthe suivi d'un joli feu d'artifice de saveurs terriennes et empyreumatiques un peu plus nicotinées (feu de cheminée).
Dans une autre pipe, le mélange a déployé quelques notes pâtissières d'apfelstrudel, d'éclair au café et de chocolat praliné.
Au total, un intéressant dialogue entre les virginias et le burley s'instaure tout au long de la dégustation. J'estime que ce tabac qui ne brûle pas la langue pourrait être un all day smoke. Très facile à fumer, grâce à de bons virginias, il est réconfortant. Je dirais cependant qu'il est rustique mais attachant. (Skiff)

A l'extraction de la pochette plastique, j'ai ressenti immédiatement une impression de déjà-vu. Une coupe fine, un joli brun quasi uniforme, cela sentait le burley tendance kentucky à plein nez. Pas de brins clairs, pas de brins noirs, on sent le tabac bien ancré dans une seule variété. Je sais qu'en écrivant cela, je m'expose à un plantage en règle car je n'ai jamais été bien fort à ce petit jeu mais un jeu est un jeu. J'ouvre la pochette pour sentir le tabac. Ce sont les relents du Semois que je sentais chez Manil ou Couvert. Une belle odeur de tabac franc et sans chichi ? Pas d'agrumes, pas de tonalité sucrée. Plutôt paille sèche et bois un jour d'été, une légère odeur d'écurie, des tonalités de noisette. Je vérifie sur le site : plantstabac.htm. Ouais, c'est à peu près cela.

Le bourrage est très facile et lorsque j'entame la première pipe pour ce volumineux paquet qui doit durer tout le Carême (mais si Gilles, mais si), c'est une Ashton qui ouvre le bal. A l'extérieur, le temps est pourri tout plein. Vent, pluie, humidité. L'allumage se fait sous la malédiction permanente du dieu Eole, qui ne laisse guère de répit. La fumée est tout de suite douce et souple et j'ai le même sentiment que lorsque je fume du Semois. La saveur en est pourtant plus douce, légèrement plus sucrée.

Pourtant, cette impression ne dure pas. Le tabac s'avère vite avoir un goût d'une banalité affligeante en bouche. Je l'essaye avec plusieurs pipes, des petits comme des gros fourneau. Et par plusieurs temps : nuageux, ensoleillé, pas de vent. L'étincelle de l'affection tabagique ne m'atteint pas. Certes, on peut aisément dire que c'est un tabac de tous les jours, un de ces produits faciles que l'on peut trouver au buraliste du coin mais voilà, plof ! Le bon point pour lui est qu'il ne brûle pas la langue, ne laisse pas les papilles avec un besoin de cicatrisation de plusieurs heures. Le sauçage chimique n'est sans doute pas sa tasse de thé.

Bref, vous l'aurez compris, un tabac un peu passe-muraille, discret, pas désagréable en bouche, mais qui ne porte pas au firmament. (Laurent M)

Alors voici ma prose envoyée à Gilles - Complètement passé à côté de l'oriental... Je me retrouve dans les tests de Skiff et LaurentM ! A regoûter comme l'avais suggéré Gilles en effet maintenant que le mystère n'est plus...

Le tabac plutôt sec offre de belles couleurs de blond, brun, et doré, et un parfum doux me faisant penser au chocolat au lait, avec une légère acidité, où se mêlent parfois des effluves de prune/pruneau. En s'y concentrant, j'y trouve un côté terreux, très probablement distinctif du burley, ainsi qu'un petit côté de cuisson briochée, pain grillé. Donc déjà du virginia et un peu de burley.
Au fumage, le combustion est très aisée, mais le tabac sec avec le burley donne une sensation d'âpreté et de manque de rondeur à mon goût, mais ça ne mord pas. Il y a un petit côté amande et abricot fruité (noyau d'abricot ?) qui n'est pas sans déplaire, mais d'autres saveurs. Émergent aussi des notes poivrées-épicées qui trahissent vraisemblablement du perique, donc un virginia/burley/perique semble-t-il ? Tout cela est très constant tout au long du fumage, sans faire d'ambages ou de circonvolutions inutiles, et dans un équilibre qui se maintient. Et la Vit N est douce, rien à craindre de ce côté-là !
En définitive, il y a quelque chose qui m'échappe avec ce tabac qui donne l'impression d'être l'ombre de lui-même, un côté 'fantôme' jouant les timides où des beautés passées se seraient ternies, voire éteintes. Même en réhumidifiant suffisamment, on ne réveille pas l'endormi. Le tabac n'est certes pas désagréable, un équilibre certain compensant son manque de rondeur et de corps, mais tout semble vouloir rester en sourdine, et c'est dommage ! (EtienneB)

Avant même d'ouvrir l'enveloppe, par réflexe je hume. C'est clair, ça sent le tabac pour clope. Une fois la pochette ouverte apparaît une douceur fruitée qui me semble un peu artificielle. Dès l'ouverture de la pochette m'apparaît comme une évidence, c'est un drugstore blend américain basé sur un Burley légèrement aromatisé, me vient même à l'esprit le nom : Prince Albert.
La séquence décrite ci-dessus dure à peine quelques secondes, mais l'étonnement qu'elle me procure reste encore assez vif plusieurs jours après.
En effet, jamais de ma vie je n'ai humé ni fumé le moindre drugstore blend américain. D'où me viennent donc ces impressions ? Je n'en sais trop rien, mais j'imagine que mes nombreuses lectures de comptes rendus tabagiques à la « font-ils un tabac ? » m'ont suffisamment imprégné les neurones.

Passons à une appréciation plus circonstanciée.

Les brins sont de coupe fine, très homogène, dépourvue de tiges. À peine plus foncée que du tabac à cigarette, les couleurs se partagent entre le blond, le beige et le kaki.

Au nez je ne peux me départir de l'odeur de tabac pour clope, mais il y a plus. Feuilles mortes, foin, terre, noisette et parfois même quelques relents de chocolat au lait révèlent le Burley. Il y a aussi cette odeur fruitée et doucereuse, qui bien que discrète me gène par sa qualité trop monolithique. Bizarrement, chaque fois que je reviens à sentir ce tabac la présence de ce casing fruité me semble plus discrète, je commence même à avoir du mal à la percevoir.

À l'allumage, les deux premières bouffées me rappellent le Semois, mais très rapidement on s'aperçoit qu'on est dans un registre plus sage. Osons le dire, ça a le goût de tabac, sans chichi, en douceur, simplement d'abord le tabac. Il faut, a mon avis, utiliser la rétro-olfaction pour bien discerner les saveurs. Il y apparaît une odeur de grillé, type toast, les feuilles mortes. C'est doux, légèrement crémeux, un peu à la façon d'un chocolat chaud pas trop sucré.
Somme toute c'est un tabac plutôt léger et discret, pas évolutif, peu complexe. Quelque chose qu'on peut fumer sans y penser. Toutefois il ne lasse pas, ne fatigue pas, même dans une grosse pipe. Je pense que certains en feraient sans souci un « all day smoke ».
Finalement il laisse une room note très agréable de toast frais et de noisette.

Ce tabac est simple et bien fait. Il n'effrayera aucun fumeur ni, probablement, son environnement. Et pourtant il ne me plaît pas. Moi qui suis un fumeur gourmand, occasionnel, pour qui le plaisir de la pipe est intimement lié à la découverte de saveurs complexes et envoutantes, je n'y trouve pas d'intérêt.

Pour revenir sur mes toutes premières impressions, après avoir lu quelques descriptions sur internet, il me semble qu'il se pourrait qu'elle corresponde bien. Alors, soyons fous : Prince Albert !? (François C)

Quand j'ouvre le paquet et que je sors le tabac, j'apprécie ce que je renifle. Fruits secs, et parmesan. C'est plutot concis mais assez agréable. Les brins bruns sont secs. J'ai tenté de les émietter une fois pour tenter un bourrage différent mais ça ne change pas grand-chose.
Dès le départ, c'est une note sucrée qui vient toquer doucement à la porte. Des arômes de pain et de pâtisseries se présentent à moi, mais l'acidité du fruit vient freiner la gentillesse du tabac. Alors non ça ne mord pas, mais elle se fait un peu trop présente à mon goût au début. De temps à autre je décèle une note médicamenteuse (vous voyez, le genre en sirop), et un quelque chose qui tire sur le bois humide . Ce dernier point est assez perturbant parce que je ne l'avais jamais senti avec cette pipe. Ça finit par se calmer et l'arrière-plan laisse place à un arôme légèrement chocolaté qui se fond avec le reste. Le fumage devient monolithique et finit par me lasser assez vite. Ce n'est pas qu'il soit vraiment ennuyeux ou si léger que ça. Il ne correspond juste pas à mes préférences et me laisse une impression de vide. N'empêche qu'il a tendance à me rendre de mauvaise humeur parce qu'il a tendance à s'éteindre. Je dois avouer qu'après les quatre fois où je l'ai goûté, je suis ressorti en bas de chez moi pour fumer une autre pipe pour me consoler de ma frustration. Ce n'est pas un tabac pour moi, dommage. (AlexanderVanPollakof)

Voici ce que j'en pense du tabac mystère de février, tout d'abord le nez, je sens une odeur de fruit sec type pruneaux mêlée de cuir, j'ai un peu l'impression de rentré dans feu mon Alfa 156 avec un paquet de pruneau sur le tableau de bord en plein soleil. L'aspect est agréable et cohérent j'y trouve de petits brins brun clair et beaucoup de miettes. Il est un poils sec mais l'humidité est suffisante pour un bourrage immédiat, ce que j'ai fait avec mon écume Lubinski bulldog encore vierge, le bourrage fut donc très aisé, l'allumage aussi, je n'ai eu besoin que de deux allumettes. Au premier tiers la fumée était un peu âcre le tabac était peu être un peu trop sec, au goût j'ai eu la sensation de me retrouver dans un sous bois avec un goût de feuilles mouillées par la pluie et de terre. Au deuxième tiers la fumée était plus douce, il y avait toujours ce goût de feuille avec du champignon et du cuir. Et au dernier tiers la fumée était très douce et crémeuse et je ne sentais plus qu'un goût de cuir. Pour ce qui est des conditions du test j'étais seul à la maison donc au calme dedevant un bon Maigret, tranquillement installé dans mon club avec un petit 22 de température. Par la suite j'ai testé ce tabac dans ma Chacom RC, pour en venir aux mêmes résultats qu'avec mon écume et dans des condition similaire.
En conclusion ce tabac est très bon, j'aime énormément son goût naturel de cuirs et de sous bois, j'ai hâte de savoir ce que c'est pour en acheter une petite réserve. (Dunhill)